|
||
De la trilogie
Da Ponte, Cosi fan tutte est sans doute le volet auquel
il est le plus difficile à rendre justice tant la dimension de l’ouvrage
est multiple oscillant sans cesse entre le drame et la farce. Rares sont
les versions, dans la discographie de l'oeuvre, qui ont su saisir ce subtil
équilibre entre le sourire et la mélancolie. En outre, la partition contient
quelques unes des pages les plus difficiles de l'écriture mozartienne
notamment pour les rôles de Fiordiligi et Ferrando, personnages dont la
psychologie est la plus complexe. 31 versions officielles constituent
le panorama discographique de l'oeuvre. Il convient, avant d’en
aborder l’étude comparative de préciser que pendant un certain nombre
d’années, on pratiquait, hélas, de nombreuses coupures et que la
première version véritablement intégrale est celle d’Erich Leinsdorf
(RCA 1967). |