Nous l’écrivions en 2017 à l’occasion de la sortie d’une compilation intitulée The best of everything : « Giuseppe Di Stefano, Luciano Pavarotti, Placido Domingo hier ; Jonas Kaufmann, Roberto Alagna, Vittorio Grigolo aujourd’hui, tous héritiers de Mario Lanza ». A défaut d’une carrière lyrique sur les plus grandes scènes internationales, le ténor « ultrabrite » a ouvert grand la brèche du crossover dans laquelle ses successeurs se sont engouffrés. Il fut aussi celui qui aida l’opéra à prendre sa revanche sur le cinéma, en même temps qu’il rendait le genre populaire. Né un 31 janvier à Philadelphie, Mario Lanza aurait aujourd’hui exactement 100 ans. A l’écouter, sa voix n’a pas pris une ride et, à lire son histoire*, la légende demeure vivace dans cette autre usine à rêve que l’on appelle Hollywood.
*À quoi tient l’histoire ? A une bluette, pas même un air d’opéra mais une de ces mélodies sucrées qu’aimaient les années 50, à « Be my love », une chanson composée par Nicholas Brodzsky sur des paroles de Sammy Cahn à l’intention d’un jeune ténor surdoué, Mario Lanza. Si doué qu’Hollywood s’était empressé dès 1947 de le détourner du chemin qui aurait dû être le sien : l’opéra… Lire la suite de l’article dans notre encyclopédie subjective des ténors.