Stéphane Lissner en arrivant à la tête de l’Opéra national de Paris avait annoncé une nouvelle politique de mécénat, pratique répandue aux Etats-Unis mais beaucoup moins en France. La création du Cercle Berlioz marque un premier jalon dans la mise en place de cette politique. Concrètement, il s’agit de faire appel au public pour subventionner certaines productions, d’opéras français dans le cas du Cercle Berlioz. En contrepartie, les généreux donateurs se verront ouvrir les portes des coulisses et pourront découvrir, étape par étape, la conception de l’oeuvre représentée : de la maquette et du projet de mise en scène aux répétitions en passant par la visite des ateliers et la rencontre avec les équipes artistiques. Le premier opéra à bénéficier de l’opération sera La Damnation de Faust, mise en scène par Alvis Hermanis et présentée à l’Opéra Bastille du 8 au 29 décembre 2015, avec Jonas Kaufmann en alternance avec Bryan Hymel dans le rôle-titre. Selon la formule choisie, la montant du don varie de 500€ (pour les moins de 28 ans) à 50.000€, ce qui après réduction d’impot – 66 % sur l’IRPP et de 75 % sur l’ISF – représente tout de même une certaine somme. Mais quand on aime, c’est bien connu : on ne compte pas. Plus d’informations sur cercleberlioz.operadeparis.fr.