De Giulio Cesare au Palais Garnier (où il ne semble qu’il n’y ait pas grand-chose à voir si ce n’est Natalie Dessay sans dessus-dessous*), l’attention se déporte vers l’Opéra de Lyon où sera présenté dans quelques jours Werther mis en scène par Rolando Villazon. La rumeur cette fois est attisée par l’AFP qui a recueilli les confidences du ténor. Entre deux déclarations définitives (« On n’est pas là pour voir une pièce de musée » ou « L’opéra, c’est un langage du subconscient »), on apprend que Rolando Villazon a décidé de travailler avec Nola Rae, un « clown et mime extraordinaire ». Des clowns dans Werther ! Voilà qui laissera de marbre ceux qui ont déjà vu Mickey dans Don Giovanni ou Titi dans Rinaldo. Plus déroutant, la question que pose, selon Rolando Villazon, le chef d’œuvre de Massenet, celle de « l’emprise du déterminisme social » : « Est-ce que le libre choix existe ? Ou est-ce que tous nos choix sont dictés par la génétique, par la culture, par le temps où on habite ? ». Et dire que nous pensions que Werther n’était qu’un drame sentimental. Compte-rendu à suivre prochainement. Christophe Rizoud.