Peter ANDERS
Arien & Orchester-Lieder
1. Holde Aïda (Verdi - Aïda)
Kölner Rundfunkorchester, Franz Marszalek
2. De' miei bollenti spiriti (Verdi - La Traviata)
Münchner Philharmoniker, Leopold Ludwig
3. Parigi, o cara (Verdi - La Traviata)
Berliner Philharmoniker, Arthur Rother
4. Scherzet immers (Leoncavallo - Pagliacci)
Münchner Philharmoniker, Leopold Ludwig
5. Vesti la giubba - Nein bin Bajazzo (Leoncavallo
- Pagliacci)
Münchner Philharmoniker, Heinrich Hollreiser
6. Den Blick hatt'ich einst erhoben (Giordano - Andrea
Chénier)
7. Gleich einen Frühlingsabend (Giordano - Andrea
Chénier)
RIAS-Unterhaltungsorchester, Kurt Gaebel
8. Land so wunderbar (Meyerbeer - L'Africaine)
Kölner Rundfunkorchester, Franz Marszalek
9. Ich schloss die Augen (Massenet - Manon)
Münchner Philharmoniker, Fritz Lehman
10. Es muss gelingen (Smetana - Die verkaufte Braut)
RIAS-Unterhaltungsorchester, Kurt Gaebel
11. Vater, Mutter, Shwestern, Brüder (Lortzing -
Undine)
Kölner Rundfunkorchester, Franz Marszalek
12. Nein, mit solchen advokaten (J.Strauss - Die Fledermaus)
13. Dieser Anstand so manierlich (J.Strauss - Die
Fledermaus)
RIAS-Symphonieorchester, Ferenc Fricsay
14. Am stillen Herd (Wagner - Die Meistersinger von
Nürnberg)
15. Morgenlich leuchtend (Wagner - Die Meistersinger
von Nürnberg)
Würtembergisches Staatsorchester, Ferdinand Leitner
16. Zueignung (R.Strauss)
17. Ich trage meine Minne (R.Strauss)
18. Heimliche Aufforderung (R.Strauss)
19. Caecilie (R.Strauss)
Münchner Philharmoniker, Fritz Lehman
1 CD DG 463 677-2
64'16''
Gloire un peu oubliée de l'opéra allemand, Peter Anders
(1908-1954) fut une star de l'opérette, puis de l'opéra lyrique
léger. Comme le décrit le sympathique texte introductif,
il était "le meilleur ténor lyrique de langue allemande et
de timbre italien". Le récital que voici, séparant bien les
deux répertoires, donne une parfaite idée de cette voix,
forte et claire, évoquant parfois celle de Fritz Wunderlich. Tous
deux moururent prématurément, abrégeant une carrière
plus que prometteuse. Ayant longuement pratiqué l'opérette,
il n'est pas étonnant de voir Anders briller dans Lortzing et Johann
Strauss. Mais son Walter von Stolzing est superbe aussi, rôle qu'il
chanta sous Beecham en 1951 et sous Knappertsbusch en 1953. Ce n'est pas
rien. Son timbre radieux s'épanouit pleinement dans les quatre lieder
de Richard Strauss : voilà un ténor que le Maître eut
aimé entendre dans sa "heitere mythologie" (Daphné, Danaë).
Le phrasé de
Zueignung ou de
Heimliche Aufforderung
fait rêver... Gosier d'or, Anders chante les extraits d'opéras
italien ou français en allemand, conformément aux habitudes
de l'époque, hormis les airs de
La Traviata, superbement
enlevés, et le fameux
Recitar de
Pagliacci. Néanmoins,
les airs d'Andrea Chénier, de
L'Africaine ou le songe de
Des Grieux dans
Manon "passent" admirablement. Signalons que dans
les extraits incluant des interventions féminines, nous entendons
Erna Berger (
La Traviata) ou Anny Schlemm (
Die Fledermaus).
Ce CD est le précieux témoignage d'une voix exceptionnelle,
trop tôt disparue. Les enregistrements, bien captés, s'étalent
de 1951 à 1954.
Bruno PEETERS
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