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5 questions à Jean-Pierre Rousseau

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Interview
20 juin 2003

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Quelle trace a laissée Manuel Rosenthal à l’Orchestre Philharmonique de Liège (OPL) ?

Manuel Rosenthal n’est resté que trois ans (1964-1967) à la tête de l’orchestre, mais il a marqué sa présence par plusieurs « premières » belges, notamment la Turangalila de Messiaen, et une place, à l’époque mal accueillie, faite à la création contemporaine.

Manuel Rosenthal, Louis Langrée; deux chefs français qui font le lustre de l’orchestre liégeois… en tant que français, cela vous fait-il plaisir ?

La nationalité des uns ou des autres n’intervient pas dans mon jugement: je suis surtout fier du travail accompli, du « tandem » formé par Louis Langrée et l’orchestre, de l’adéquation de leurs personnalités.

Le concert du centenaire de Manuel Rosenthal va-t-il se muer en soirée d’hommage ?

Bien entendu, les concerts que dirige Jean-Pierre Haeck début janvier 2004 constitueront l’hommage de l’orchestre et de Liège à Manuel Rosenthal…puisque sera donnée la plus célèbre de ses partitions, sa « Gaîté parisienne » sur des thèmes d’Offenbach. Nul doute que Manuel Rosenthal serait revenu à Liège fêter cet anniversaire – puisqu’il nous avait fait l’amitié de sa visite en décembre 2000, à 96 ans, pour les 40 ans de l’orchestre – si le sort n’en avait décidé autrement.

Quelle peut-être la place de l’art lyrique dans la programmation d’un orchestre philharmonique ?

Liège compte deux orchestres: le Philharmonique… et celui de l’Opéra Royal de Wallonie. L’OPL n’entend pas « concurrencer » son voisin sur son propre terrain, et le répertoire symphonique est tellement vaste que cette concurrence serait inutile. En revanche, notre programmation fait la part belle au chant et notamment aux cycles de mélodies avec orchestre.

Quels sont vos grands projets pour l’OPL ?

Il n’y a pas de « grands » ou de « petits » projets pour l’OPL, mais un projet artistique, nourri par une programmation qui met en valeur les atouts de l’orchestre. Ainsi Louis Langrée a fixé pour les trois saisons à venir trois axes majeurs de travail: un cycle Schubert/Mahler pour cultiver la cohésion et le son de l’orchestre, un cycle Haydn/Stravinsky pour la précision, l’écoute réciproque, un panorama du Symbolisme, puisque ce courant artistique, littéraire, musical, pictural est très lié à la Belgique.

Hélène Mante
 

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