On sait, on sait : le coeur de Nina Stemme est à Verdi mais sa voix appartient à Wagner. On pourra encore le vérifier mardi prochain, 6 mars, Salle Pleyel à Paris. Et pour achever de s’en convaincre, on écoutera a à genoux cette Liebestod captée en concert on ne sait quand et on ne sait où. Du chant ? Mieux que ça, une coulée de lave fluide, siliceuse et ignée qui creuse dans l’oreille un sillon mémorable. Christophe Rizoud
Récital Nina Stemme, Salle Pleyel, Paris, mardi 6 mars, 20h. (plus d’informations)
—