Alors que nombre d’institutions culturelles voient leurs moyens amputés par la progression des coûts, trop souvent corrélée à une diminution des subventions publiques, Nice garde le cap. Christian Estrosi, au cours d’une riche intervention, a réaffirmé le soutien de la ville, comme son attachement à l’institution et à son directeur, Bertrand Rossi. La saison prochaine, intitulée « Se laisser surprendre », comptera – comme cette année (346) – plus de levers de rideau qu’aucune autre salle d’opéra, hors Paris. La diversité de l’offre, l’éclectisme des choix ont en effet de quoi surprendre, ainsi le sport comme thématique importante.
Pour ce qui nous concerne, douze productions lyriques et récitals, dont deux créations contemporaines (de Laurent Petitgirard et Régis Campo), à côté de Frank Zappa et Luis Mariano, sans oublier les classiques (Lakmé, Rusalka, Madame Butterfly) et les plus rares L’Olimpiade, Sinbad, Le Rossignol et les Mamelles de Tirésias, chacun en fera son miel.
De grandes pointures pour les opéras ou récitals (ainsi Ermonela Jaho) y voisineront avec des artistes à découvrir. La liste est trop longue pour être ici reproduite : https://www.opera-nice.org/fr/saison-operas