Forum Opéra

Waltraud Meier, l’heure des adieux

Partager sur :
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur whatsapp
Partager sur email
Partager sur print
Brève
20 octobre 2023
Waltraud Meier à l’heure des adieux

Infos sur l’œuvre

Détails

Une soirée qui aura une saveur particulière : ce 20 octobre, à la Staatsoper de Berlin, Waltraud Meier tirera sa révérence lors d’une ultime représentation de l’Elektra de Richard Strauss mise en scène par Patrice Chéreau. Un spectacle dans lequel elle avait endossé le rôle de Clytemnestre dès sa création, en 2013, au Festival d’Aix-en-Provence, et qu’elle souhaitait reprendre une dernière fois pour ses adieux, comme elle l’explique dans une interview vidéo publiée pour l’occasion par la Staatsoper unter den Linden : « l’idée de rejouer cette Elektra à l’occasion des dix ans de la mort de Patrice Chéreau, qui a été le metteur en scène le plus déterminant dans ma carrière, a été pour moi un facteur décisif ».

Au cours de ce même entretien, on peut entendre Waltraud Meier revenir sur les grandes étapes d’une carrière exceptionnelle, par son prestige comme par sa longévité : après des premiers pas sur scène dans sa ville natale de Würzburg en 1976, puis des passages par d’autres troupes allemandes, notamment à Mannheim, c’est l’édition 1983 du Festival de Bayreuth qui fera de la jeune chanteuse une des interprètes de Richard Wagner les plus renommées de son temps, et demandée sur les plus grandes scènes du monde lyrique. Kundry dans Parsifal, Venus dans Tannhäuser, Ortrud dans Lohengrin sont bientôt rejointes par des rôles de soprano, comme Isolde, ou Sieglinde dans La Walkyrie. Incontournable dans le parcours de Waltraud Meier, Wagner ne l’a pas empêchée de s’illustrer également chez Strauss (outre Clytemnestre, citons le Compositeur dans Ariane à Naxos), Verdi (Amneris dans Aïda, Eboli dans Don Carlo), ainsi que dans le Lied, auquel elle est revenue passionnément tout au long de sa carrière, apportant aux pièces de Brahms, de Schubert ou de Mahler, une éloquence magnétique, portée par une intelligence aiguë du texte. De nombreux témoignages, au disque comme en vidéo, permettront à ses admirateurs, dont nous sommes, de retrouver une présence vocale et scénique, une autorité qui ne sont qu’à elle, et que nous regrettons déjà !

Commentaires

VOUS AIMEZ NOUS LIRE… SOUTENEZ-NOUS

Vous pouvez nous aider à garder un contenu de qualité et à nous développer. Partagez notre site et n’hésitez pas à faire un don.
Quel que soit le montant que vous donnez, nous vous remercions énormément et nous considérons cela comme un réel encouragement à poursuivre notre démarche.

Infos sur l’œuvre

Détails

Nos derniers podcasts

Nos derniers swags

Dans les profondeurs du baroque
CDSWAG

Les dernières interviews

Les derniers dossiers

Zapping

Vous pourriez être intéressé par :

[themoneytizer id="121707-28"]