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Décès de Benjamin Luxon

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Brève
31 juillet 2024

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Le baryton britannique est mort le 25 juillet 2024 dans le Massachusetts, à Berkshires (près de Tanglewood, ville réputée pour son festival classique) où il résidait depuis plusieurs années. Il avait 87 ans. Né en Grande-Bretagne, en Cornouailles, il avait fait des études à la Guildhall School of Music and Drama à Londres et avait rejoint l’English Opera Group, une compagnie fondée par Benjamin Britten pour présenter ses œuvres et celles d’autres compositeurs anglais. Il chante dans Albert Herring et The Rape of Lucretia, puis Britten écrit pour lui Owen Wingrave en 1971. Il fait ses débuts en 1972 à Covent Garden (Taverner de Peter Maxwell Davies), puis à Glyndebourne (Il Ritorno d’Ulisse in patria dans l’adaptation de Raymond Leppard). En 1974, il débute à l’English National Opera en Falstaff. Au milieu des années 70, il devient un familier de Tanglewood où il chante près de 70 concerts, la plupart sous la direction de Seiji Ozawa et avec le Boston Symphony Orchestra. Sa carrière devient de plus en plus internationale : le Met en 1980 (Eugène Onéguine), l’Opéra de Paris en 1981 (Captain Balstrode face au Peter Grimes de Jon Vickers), la Monnaie en 1981 également (Don Carlo, repris en 1983 avec Giacomo Aragall et Samuel Ramey sous la direction de John Pritchard), la Scala en 1986 (Eugène Onéguine avec Seiji Ozawa), Vienne en 1993 (Falstaff)… En France, il chante au festival de La Besnardière (Salomon de Haendel en 1979) et, la même année semble-t-il, au Théâtre des Champs-Elysées (Songfest de Leonard Bernstein sous la direction du compositeur, le 21 septembre : le concert n’apparait pas sur le site des archives du théâtre, mais celui-ci étant incomplet et mal fichu…). A l’Opéra de Paris, il chantera également Eugène Onéguine en 1982 sous la direction de Mstislav Rostropovitch pour la série de représentations d’adieux de Galina Vishnevskaia, un rôle qui lui convenait à merveille. Benjamin Luxon chante également beaucoup en récital ou en concert. Il enregistre plus d’une centaine de titres. Au début des années 90, il est atteint d’un début de perte d’audition ce qui l’amène progressivement à abandonner sa carrière de chanteur. Il devient narrateur, lecteur, donne des master classes, dirige des productions. Il fait des débuts au Miracle Theatre à 75 ans dans la pièce Tin. Chanteur fin et élégant, d’une parfaite musicalité, il offrait une voix d’une bonne projection mais sans véritable éclat, avec un aigu souvent mixé. Il était donc davantage à l’aise dans des rôles peu histrioniques (typiquement, Onéguine) et, bien sûr en récital où il défendit un incroyable éventail d’oeuvres peu connues. 

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