Le soprano suisse est mort le 9 février dernier. Née le 11 février 1938 à Lucerne, Edith Mathis fait ses débuts scénique en 1957. Elle est ensuite engagée dans la troupe de l’Opéra de Cologne puis au Deutsche Oper de Berlin. Elle fait ses débuts à Salzbourg en 1960 avec La Finta semplice et y revient régulièrement jusqu’en 2000 : Cherubino dans Le Nozze di Figaro avec Karl Böhm (1966, 1967, 1968, 1969), Susanna avec Herbert von Karajan pour changer (1972, 1974, 1975) puis avec d’autres chefs, Zerlina dans Don Giovanni (Böhm, 1977 & 1978), Pamina dans Die Zauberflöte (Karajan, 1974) ainsi que pour des concerts et des récitals. Elle chante beaucoup à Vienne entre 1960 et 1986 : Pamina (41 représentations), Zerlina (32), Susanna (16), Cherubino (3), Marzelline (18), Ännchen (7), Sophie (6), Zdenka dans Arabella (5). À Munich, elle débute en 1970 avec le rôle de Pamina qu’elle y chantera près de 50 fois. Elle y chante également des dizaines de fois Susanna, Zerlina, Marzelline, la Comtesse dans Le Nozze di Figaro et Zdenka dans Arabella, Mélisande de Debussy (1973)… Elle s’y produit jusqu’à la fins années 80 pour un total d’environ 150 représentations. À Londres, elle chante Susanna (1970), Despina de Così fan tutte (1972, sous la direction de Bernhard Klee qui fut longtemps son mari), Sophie dans Der Rosenkavalier (1975). Au Met, elle chante Pamina (1970 et 1972), Marzelline de Fidelio (1971 : Karl Böhm l’a emmenée dans ses valises), Ännchen dans Die Freischütz (1971 et 1972), Zerlina (1972, Sophie (1974, Böhm). Elle ne se produit quasiment pas à l’Opéra de Paris où elle ne chante que Pamina (1977, deux saisons, pour un total de 6 représentations). Elle se produit un peu en concert (quelques airs de Mozart au Châtelet) ou en récital (Beethoven, Brahms, Schubert Strauss à Pleyel en 1983). Au disque, elle a gravé Sophie (Böhm), Ännchen (Böhm), Ilia dans Idomeneo (Böhm), Zerlina (devinez…) et Agathe, toujours dans Die Freischütz, et de nombreuses autres intégrales (dont des raretés comme Der Wildschutz de Lortzing) ainsi que des cantates, symphonies, lieder… Soprano lyrique léger, Edith Mathis offrait une voix cristalline au timbre lumineux, particulièrement adaptée à certains rôles mozartiens. Son chant, d’une grande finesse, et sa musicalité exceptionnelle, en faisaient une excellente interprète du répertoire de lieder.
Décès d’Edith Mathis
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Brève
11 février 2025
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