La raison d’être d’une œuvre d’art n’est-elle pas de traduire en émotions les préoccupations d’une époque ? Le Teatro Real, lors de la dernière représentation du Crépuscule des Dieux dans la mise en scène de Robert Carsen, a choisi d’envelopper le cadavre de Siegfried dans le drapeau ukrainien afin de rendre hommage aux victimes de la guerre. Ainsi s’achève à Madrid de manière symbolique la tétralogie wagnérienne qui selon les interprétations renvoie l’humanité à son propre anéantissement ou, plus optimiste, au début d’un nouveau cycle.
El equipo artístico de ‘El ocaso de los dioses’, en la última función de la ópera, esta noche, ha envuelto el cadáver de Siegfried en la bandera de Ucrania, como un acto simbólico de homenaje a las víctimas de la guerra. #StopWarInUkraine pic.twitter.com/ta9Kw4mrfy
— Teatro Real (@Teatro_Real) February 27, 2022