Dans ce dossier, nos lecteurs retrouveront, au compte goutte, des portraits de grands ténors. Les géants, évidemment, mais aussi les discrets, les timides, les baryténors, les ténors sans contre-ut, les ténors à poils ras. Bref, tout ce que la lyricosphère a compté d’intéressant en la matière.
A
- Agustarello Affre (1858-1931), le Tamagno français par Laurent Bury
- Francisco Araiza (1950), rossinien, vous êtes sûr ? par Christophe Rizoud
B
- Piotr Beczala (1966), le ténor que l’on n’attendait pas par Christophe Rizoud
- Carlo Bergonzi (1924-2014), Verdien devant l’Eternel, par Laurent Bury
- Yann Beuron (1969), ou « rien n’est grave » par Sonia Hossein-Pour
- Rockwell Blake (1951), l’absolue technique par Jean-Philippe Thiellay
- Franco Bonisolli (1938-2003) ou l’immense gâchis par Julien Marion
C
- José Carreras (1946), le troisième dieu du stade par Christophe Rizoud
- Franco Corelli (1921-2003), le prince triste par Sylvain Fort
- Guy Chauvet (1933-2007), le dernier Enée français par Laurent Bury
- Richard Croft, le noble éclat du tourment par Guillaume Saintagne
- José Cura (1962), le ténor qui est aussi chef d’orchestre, metteur en scène, décorateur, costumier, éclairagiste… par Laurent Bury
D
- Mario Del Monaco (1915-1982), le lion de Pesaro par Yvan Beuvard
Anton Dermota (1910-1989) ou les mystères d’une voix unique par Clément Taillia - Giuseppe Di Stefano (1921-2008) ou le panache à perdre tête par Camille De Rijck
- Placido Domingo (1941), if I rest I rust par Christian Peter
G
- Nicolaï Gedda (1925-2017), le ténor universel par Antoine Brunetto
Stefen Gould (1962-2023), le géant à pas de velours par Clément Taillia
K
- Jonas Kaufmann (1969), la sensualité pure par Roselyne Bachelot
- Gregory Kunde (1954), le ténor pluriel par Christophe Rizoud
L
- Mario Lanza (1921-1959), le meilleur en tout par Christophe Rizoud
- Salvatore Licitra (1968-2011), putain de scooter par Jean-Philippe Thiellay
M
- Lauritz Melchior (1890-1947) par Jean-Jacques Groleau
- Lucien Muratore (1876-1954), le ténorissimo marseillais par Laurent Bury
P
- Luciano Pavarotti (1935-2007), So long, Big Lulu par Camille De Rijck
- Tony Poncet (1918-1979), le bombardier basque par Christophe Rizoud
Julian Prégardien (1984), l’hôte et le voyageur par Sylvain Fort
R
- Kobie van Reisburg (1969), le cap de la virilité par Guillaume Saintagne
- Anthony Rolfe Johnson (1940-2010), un ténor britannique par Christophe Rizoud
S
- Ludwig Schnorr von Carolsfeld (1836-1865) : Tristan l’a tuer par Christophe Rizoud
- Peter Schreier (1935-2019), l’Evangéliste s’est tu par Julien Marion
- Michel Sénéchal (1927-2018), l’immortelle grenouille par Laurent Bury
- Michael Spyres (1980), le ténor qui marchait dans les pas des géants et la renaissance du baryténor par Christophe Rizoud
T
- Francesco Tamagno (1850-1905), le premier Otello par Jean-Jacques Groleau
- Georges Thill (1897-1984), le phrasé du dandy par Jean-Jacques Groleau
- Richard Tucker (1913-1975), sa foi l’a sauvé par Christophe Rizoud
V
- Ramón Vargas (1960), ou le soleil nimbé de nostalgie par Antoine Brunetto
- César Vezzani (1888-1951), le prisonnier d’une école par Hugues Schmitt
- Jon Vickers (1926-2015), l’intensité du prêcheur par François Lesueur
- Miguel Villabella (1892-1954), pilier de l’Opéra-Comique par Laurent Bury
- Rolando Villazón (1972), le ténor rattrapé par Mozart par Christophe Rizoud
- Klaus Florian Vogt (1970), le juvénile controversé par Laurent Bury
W
- Wolfgang Windgassen (1914-1974), held légendaire et artiste héroïque par Christophe Schuwey
- Fritz Wunderlich (1930-1966) ou l’absence du soleil par Nicolas Derny
