2020-21 au TCE, riche moisson

Alors que Michel Franck entame son troisième mandat à la tête du Théâtre des Champs-Elysées, les abonnés reçoivent aujourd’hui la brochure de la saison 2020-21, qui confirme tous les bruits circulant depuis quelque temps. Outre la Salomé montée par Krzysztof Warlikowski avec Patricia Petibon dans le rôle-titre et le diptyque Poulenc-Escaich, le 13 avenue Montaigne accueillera la version scénique du Messie présentée récemment à Salzbourg (Marc Minkowski / Bob Wilson) et une Somnambule vue par Rolando Villazón, avec Nadine Sierra dans le rôle-titre. On pourra revoir le Ballet royal de la nuit qui avait enchanté les spectateurs à Caen, et en divers coins de France, cependant que les chères têtes blondes auront droit à Un elixir d’amour, opéra participatif jeune public. Du côté des concerts, l’offre est riche : à côté de raretés comme Oreste de Haendel avec Franco Fagioli, Francesca Aspromonte et Julia Lezhneva, soutenus par Il Pomo d’oro, L’Olimpiade de Vivaldi ou la Didon de Desmarest, il y aura aussi des titres plus familiers, mais intéressant par leur distribution. On pense à Michael Spyres dans Tamerlano et dans Così fan tutte, ou Simon Keenlyside dans un Werther version baryton. Les amateurs de voix seront également gâtés avec Jessica Pratt dans Les Puritains ou Krassimira Stoyanova dans Capriccio dirigé par Christian Thielemann. Et il faudrait aussi signaler un Parsifal avec Brandon Jovanovich, Anja Kampe et Günther Groissböck, sans oublier les deux opérettes annoncées, La Fille de madame Angot avec Anne-Catherine Gillet en Clairette et Véronique Gens en Mlle Lange, et La Belle Hélène avec Michèle Losier. Ni les récitals, dont un « Jonas Kaufmann chante Noël » qu’on attend forcément avec impatience. Bien plus de concerts et d’informations dans la brochure du Théâtre des Champs-Elysées.