Quelle publication n’est pas hantée par l’idée des coquilles ? Elles sont au rédacteur ce que le spectre de Banquo est à Macbeth, ce que l’ombra di Nino est à Semiramide, ce que la bière sans alcool est à Falstaff. Loin de nous l’idée de jeter la première pierre à l’Opéra National de Paris qui – ces dernières semaines – s’est rendu coupable de coquilles spectaculaires dans ses programmes de salle(s). Tout le monde a vu passer le désormais mythique « Madama Butterfly de Vincenzo Bellini », c’est aujourd’hui Les Indes Galantes qu’on qualifie d’opéra-balet (sic). Cela n’est rien, évidemment et ceux qui prétendent qu’il est indigne qu’une grande institution culturelle commette de telles bourdes ne savent pas ce que c’est que de composer un texte et une mise en page dans l’effervescence. Espérons simplement que cela ne soit pas le symptôme d’équipes fatiguées et débordées par le rythme effréné de la vie quotidienne d’une maison d’opéra où les burn-out sont légion.
L’Opéra de Paris et les coquilles
Partager sur :
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur whatsapp
Partager sur email
Partager sur print
Brève
30 septembre 2019
L’Opéra de Paris et les coquilles
Infos sur l’œuvre
Détails
Commentaires
VOUS AIMEZ NOUS LIRE… SOUTENEZ-NOUS
Vous pouvez nous aider à garder un contenu de qualité et à nous développer. Partagez notre site et n’hésitez pas à faire un don.
Quel que soit le montant que vous donnez, nous vous remercions énormément et nous considérons cela comme un réel encouragement à poursuivre notre démarche.
Infos sur l’œuvre
Détails
Nos derniers podcasts
Nos derniers swags
Les dernières interviews
Les derniers dossiers
Zapping
- 25 novembre 2024
- 24 novembre 2024
- 14 novembre 2024
Vous pourriez être intéressé par :
[themoneytizer id="121707-28"]