Rigoletto mis en scène par Robert Carsen au Festival d’Aix-en-Provence en 2013 avait créé le buzz en imposant au duc de Mantoue – Arturo Arturo Chacón-Cruz – un strip-tease intégral. Interviewé deux ans plus tard, le ténor mexicain révélait les dessous de l’affaire. Depuis, la production a été reprise à droite, à gauche, sans que le titulaire du rôle, pour des questions de timidité ou de physique, n’applique à la lettre les consignes initiales. A Moscou, au Bolchoï en 2014, Sergei Romanovsky – Don Carlos à Lyon, Rodrigo dans La donna del lago à Liège et Agorante dans Ricciardo e Zoraide à Pesaro la saison dernière – relève le défi, esquisse un trille, caresse la cadence, évite le suraigu, et, à la fin de la cabalette, telle Myriam dans la fameuse campagne publicitaire, dévoile le bas.