Le 15 août 1988, Cecilia Bartoli signait à Salzbourg son premier contrat avec le label de musique Decca. Trente ans après, c’est au même endroit que la mezzo-soprano a voulu célébrer cet anniversaire en présentant trois nouveaux projets, chacun de nature à réjouir les amoureux de bel canto plus ou moins tardif.
Premièrement, un nouvel album Vivaldi, vingt ans après celui qui lui ouvrit plus grand les portes de la renommée et accéléra la Vivaldi Renaissance (direction : Jean-Christophe Spinosi à la tête de l’ensemble Matheus ; sortie annoncée le 16 novembre).
Deuxièmement, l’intégrale de ses enregistrements rossiniens rassemblés en un coffret de 15 CD et 6 DVD pour commémorer les 150 ans de la disparition du compositeur italien avec dans le lot un inédit retrouvé dans les archives de Decca : la cantate Giovanna d’Arco orchestrée par Salvatore Sciarrino avec Riccardo Chailly (sortie annoncée le 21 septembre).
Troisièmement, le lancement de « Mentored by Bartoli », un nouveau sous-label de Decca destiné à soutenir et superviser les nouveaux enregistrements d’artistes exceptionnels avec, pour inaugurer la série, Contrabandista, un album de Javier Camarena conçu comme un hommage à Manuel Garcia (1775-1832), le créateur du Comte Almaviva dans Le Barbier de Séville de Rossini, et le père de Maria Malibran et Pauline Viardot. Un duo extrait d’Armida scellera la collaboration entre le ténor et la mezzo-soprano (sortie annoncée le 5 octobre).
Trois projets présentés volontairement dans cet ordre comme un clin d’œil au passé, au présent et à l’avenir de la collaboration de Cécilia Bartoli avec Decca.