« Esultate, jubilate », bombance de festivals sur les ondes lyriques de juillet ! Ils exhument des raretés, sortent nos opéras du musée ou bien les y remettent, révèlent nos mythes, entrelacent les cultures. Les festivals aiment passionnément nos musiques d’humains. Evviva l’Opera !
Dernière minute
. Vendredi 27 juillet, 21h CET, France-Musique : Antonio Vivaldi, Il Giustino – Festival de Beaune, Cour des Hospices, 2018
. Vendredi 27 juillet, 20h CET, TV2-Espagne-stream : Récital de belcanto, Javier Camarena et Angel Rodriguez – Festival Castell Peralada, Eglise du Carmen, 2018
. Samedi 28 juillet, 20h CET, France-Musique : Gioachino Rossini, Le Barbier de Séville – Festival de Beaune, Cour des Hospices, 2018
. Samedi 28 juillet, 20h CET, medici.tv : Richard Strauss, Salomé – Festival de Salzburg, 2018 (durée 1h50)
. Dimanche 29 juillet, 21h CET, Radio-RAI3 : Georg Friedrich Haendel, Rinaldo – Martina Franca, Palazzo Ducale, Festival della Valle d’Itria, 2018
. Dimanche 29 juillet, 15h30 CET, Sonostream.tv : Gioachino Rossini, L’Equivoco Stravagante – Bad Wildbad, Royal Kurtheater, Belcanto Opera Festival, 2018
. Mardi 31 juillet, 21h CET, Radio-RAI3 : Nicola Vaccaj, Giulietta e Romeo – Martina Franca, Palazzo Ducale, Festival della Valle d’Itria, 2018
►Mercredi 1er août, 20h55 et 22h30 CET, France3 : Documentaire, Roberto Alagna, l’homme à la voix d’or, (durée 1h05) et Gioachino Rossini, Le Barbier de Séville – Théâtre antique d’Orange, 2018 (durée 2h25), en simulcast sur Culturebox
En début de soirée, les réalisateurs Andy Sommer et Valérie Inizan nous embarquent sur le chemin de l’étoile Roberto Alagna, musique, vies privée comme professionnelle remarquablement articulées. Avec notre hypersensible « extraterrestre », notre « puncher » généreux, nous traversons ses répétitions-« laboratoire » et son amour pour la scène lyrique. Qu’elles sont attendrissantes ces images où Roberto enfant fait des travaux en famille, sur la musique du plus sicilien des opéras, le Cavalleria Rusticana de Pietro Mascagni ! In fine, il nous parle de sérénité, comme dans notre dossier récemment mis à jour. Puis, à Orange, Adriano Sinivia ranime le feu de sa bouillonnante mise en scène du « Barbiere » rossinien, comme un tournage de film italien des années 50-60, Cinecittà à l’opéra. Et dans un déluge de trucages, de burlesque, des flopées de personnages, Jean-Louis Grinda nous offre une distribution d’irrésistibles acrobates belcantistes : Olga Peretyatko (Rosina), Ioan Hotea (Almaviva), Florian Sempey (Figaro), Bruno de Simone (Bartolo), Annunziata Vestri (Berta), Alexeï Tikhomirov (Basilio), dirigés par Giampaolo Bisanti
►Samedi 7 juillet, 21h45 CET, Culturebox : Wolfgang Amadeus Mozart, Don Giovanni – Opéra de Lyon, 2018 (durée 3h20)
Certains détesteront ce Don Giovanni, d’autres le chériront. David Marton reste fidèle à son principe de mise en scène : ne pas raconter une histoire. L’œuvre a été copieusement remaniée, mais Don Giovanni (Philippe Sly) y demeure cet astre noir, séducteur frénétique, avec, en modern touches, bipolarité, dépression et suicide. Leporello (Kyle Ketelsen) garde son éclat giocoso mozartien, Elvira (Antoinette Dennefeld) ses flots de rancoeurs. Si Donna Anna (Eleonora Buratto) conserve honneur et sophistication dans la vengeance, Don Ottavio (Julien Behr) n’est plus ce godiche moqué par Reynaldo Hahn, mais un crooner. A la direction musicale, un spécialiste du 18e, Stefano Montanari, pour donner tout son tragique au chef d’œuvre.
►Samedi 7 juillet, 21h30 CET, Operavision : Gaetano Donizetti, Lucia di Lammermoor – Madrid, Teatro Real, 2018 (durée 3h)
Le récent compte-rendu de Dominique Joucken est un hymne de reconnaissance émue envers cette œuvre magistrale et son actuelle production à Madrid. Operavision vous propose l’autre cast, aux charmes tout aussi puissants. Gracilité et fougue enfantines, excellence comme sensibilité du chant, Lisette Oropesa est la Lucia femme-enfant voulue par la mise en scène. Edgardo magnétique, Javier Camarena, possède une voix idéalement proportionnée pour le rôle, entre force et tendresse, virtuosité et sentiments. Artur Rucinski campe un impeccable mais haïssable Enrico. La basse amoureuse du belcanto Roberto Tagliavini (Raimundo), Yije Shi, Arturo de luxe, Marina Pinchuk (Alisa) et Alejandro del Cerro (Normanno) complètent la distribution.
►Samedi 7 juillet, 17h CET, BBC3 : Richard Wagner, Lohengrin – Londres, ROH, 2018 (durée 5h)
►Jeudi 12 juillet, 20h CET, Operavision : Wolfgang Amadeus Mozart, Don Giovanni – Londres, ROH, 2018 (durée 3h30)
►Vendredi 13 juillet, 20h CET, BRKlassik-Radio : Récital Diana Damrau – Munich, Odeonsplatz, 2018 (durée 3h) et en simultané, BRKlassik-Livestream
►Samedi 14 juillet, 20h55 CET, France2 : Concert de Paris – Paris, Champs-de-Mars, 2018 (durée 3h50) et mêmes jour et heure, Culturebox et France-Inter
►Mercredi 18 juillet, 20h55 CET, France3 : Giuseppe Verdi, Concert des Etoiles – Paris, TCE, 2017 et Nabucco – Arènes de Vérone, 2017, en simulcast Culturebox.
France3, dont l’été sera terriblement classique, nous offre une longue et enthousiasmante soirée avec les œuvres de Giuseppe Verdi. Elle débute par un concert au TCE, scintillant d’étoiles verdiennes, des plus jeunes aux plus expérimentés chanteurs lyriques actuels, le Chœur régional Vittoria d’Ile de France, sous la direction musicale du très bienveillant Yvan Cassar. Suivra Nabucco, troisième opéra de Verdi, dans la nouvelle production du Festival des Arènes de Vérone 2017. Arnaud Bernard transpose l’action à Milan en 1848, au moment où le peuple du royaume lombardo-vénitien se libère du joug autrichien, mais le metteur en scène s’attache plus aux symboles qu’à la vérité historique. Daniel Oren dirige ardemment le très bon cast vocal de ce blockbuster estival, aussi impressionnant que grandiose.
►Mercredi 18 juillet, 19h30 CET, BRKlassik-Radio : Berthold Goldschmitt, Beatrice Cenci – Festival de Bregenz, 2018 (durée 2h30)
►Vendredi 27 juillet, 19h CET, BRKlassik-Radio : Wolfgang Amadeus Mozart, La Flûte Enchantée – Salzbourg, Grosses Festspielhaus 2018 (durée 3h) et mêmes jour et heure, CatalunyaMusica
Festival d’Aix-en-Provence
Pour ses 70 ans, Aix explore sentiments amoureux et mythes du passé, toujours contemporains. C’est aussi la dernière année de Bernard Focroulle, pour qui l’opéra est « partage, échange ».
►Dimanche 8 juillet, 22h CET, Operavision : Moneim Adwan, Howard Moody, Dick Van Der Harst, Orfeo & Majnun – Aix, Cours Mirabeau, 2018 (durée 1h30)
En plein air, sous les étoiles, le mythe grec d’Orphée et Eurydice et la légende arabe de Majnun et Layla, tressés ensemble, chantent l’amour perdu, parmi d’immenses marionnettes animalières. Avec l’opéra, la parade urbaine participative du 24 juin fête les dix ans de Passerelles, actions éducatives, artistiques, dialogues interculturels, qui unissent amateurs et professionnels pendant l’année.
►Lundi 9 juillet, 19h30 CET, France-Musique : Wolfgang Amadeus Mozart, La Flûte Enchantée – Aix, Grand Théâtre de Provence, 2018 (durée 3h10)
Bon génie du Festival, Mozart est là, comme toujours, avec La Flûte Enchantée déjà donnée en 2014, les vibrants Pamina et Tamino de Mari Eriksmoen et Stanislas de Barbeyrac. Le reste de la distribution a changé, et Raphaël Pichon dirige pour la première fois un opéra de Mozart.
►Mardi 10 juillet, 19h CET, Arteconcert : Ondrej Adàmek, Seven Stones – Aix, Théâtre du Jeu de Paume, 2018 (durée 1h20) et mêmes jour et heure, France-Musique
Premier opéra du tchèque Ondrej Adàmek, Seven Stones raconte l’histoire d’amour tragique d’un minéralogiste, pendant son étrange recherche de pierres à travers le monde. Pour quatre chanteurs solistes et douze choristes d’Accentus, a capella, avec un instrumentarium insolite (pierres, scie musicale, cristal, percussions, entre autres…), cette création mondiale promet d’être captivante.
►Mercredi 11 juillet, 22h CET, Arteconcert : Richard Strauss, Ariane à Naxos – Aix, Théâtre de l’Archevéché, 2018 (durée 2h50) et mêmes jours et heures, France-Musique
Ce remarquable pastiche classico-moderne revient à Aix, mis en scène par l’originale Katie Mitchell et dirigé par l’expert straussien Marc Albrecht. A la pathétique Ariane de Lise Davidsen répond la volage Zerbinetta de Sabine Devieilhe, dans une partition d’explosive virtuosité. Toutes deux sont passées par l’Académie du Festival qui fête ses vingt ans cette année.
►Jeudi 12 juillet, 22h35 CET, Arte.tv et Arteconcert : Henry Purcell, Didon et Enée – Aix, Théâtre de l’Archevéchè, 2018 (durée 1h20), et même jour, 22h CET, France-Musique
Didon et Enée s’aiment et se séparent en l’espace d’une heure, mais quelle heure, avec son duo de sorcières roublardes, grimaçantes, et son lamento final de Didon abandonnée, anéantie (Kelebogile Pearl Besong) ! Pour retracer les voyages de cette reine, avant son installation à Carthage, un prologue de la romancière Maylis de Kerangal a été rajouté par le metteur en scène Vincent Huguet.
►Vendredi 13 juillet, 19h30 CET, France-Musique : Sergueï Prokofiev, L’Ange de Feu – Aix, Grand Théâtre de Provence, 2018 (durée 2h30) et dimanche 15 juillet, même heure, Culturebox
Décrite comme expérience opératique intense, la partition de Prokofiev électrisera sans aucun doute Aix, non seulement par son monde supposé de magie noire, de possession diabolique, mais aussi par une équipe artistique puissante : la Renata flamboyante d’Ausrine Stundyte et le Ruprecht du percutant Scott Hendricks, sous la direction exaltée de Kasushi Ono.
Festival de Bayreuth
Mercrdi 25 juillet, 15h55 CET, France-Musique : Richard Wagner, Lohengrin – Bayreuth, Festspielhaus, 2018 (durée 6h30) et même jour, 15h05 CET, BRKlassik-Radio et 16h CET, BRKlassik-Livestream
Lundi 30 juillet, 17h57 CET, BRKlassik-Radio : Richard Wagner, Der Fliegende Holländer – Bayreuth, Festspielhaus, 2018 (durée 2h30)
Mardi 31 juillet, 15h57 CET, BRKlassik-Radio : Richard Wagner, Die Walküre – Bayreuth, Festspielhaus, 2018 (durée 6h)
La Monnaie – Summer Streaming Festival –
Un son mieux défini et des images plus précises qu’ailleurs, voilà le gros avantage du streaming sur le site de La Monnaie. Du 13 juillet au 13 août, vous pourrez y voir ou revoir l’onirique et fantaisiste Pinocchio du duo Boesmans–Pommerat, la Giunia de la raffinée Lenneke Ruiten dans Lucio Silla, deux mises en scène d’Olivier Py : celle bouleversante des Dialogues des Carmélites et celle théâtrale de Lohengrin ainsi que les excellentes distributions vocales du Cav & Pag mis en scène par Damiano Michieletto… Un festin en perspective !
Festival de Radio-France – Montpellier
Sous l’aile de notre « fou chantant » Charles Trenet, Montpellier organise de doux délires musicaux cette année. La Périchole, Les Cris de Paris et le récital Marianne Crebassa–Fazil Say seront retransmis dans les mois à venir.
►Mercredi 18 juillet, 20h CET, France-Musique : André Cardinal Destouches, Issé – Montpellier, Opéra Comédie, 2018, (durée 2h30)
Mousquetaire du roi, André Cardinal Destouches s’embrasa jeune pour la musique et, devenu compositeur, ne resta pas sur la touche ! André Campra fut son maître, et son meilleur ami, Antoine Grimaldi, Prince de Monaco, fit jouer son premier opéra, Issé, devant Louis XIV, impressionné. A vingt-cinq ans seulement, Destouches eut rang de maître de musique. Cette « pastorale héroïque », récréée en concert à Montpellier dans sa version de 1724, conte les amours de la nymphe Issé avec Apollon, transformé en Philémon, et celles de Pan avec Doris. A la direction musicale de cette aventure et au clavecin, Louis–Noël Bestion de Camboulas, avec son Ensemble Les Surprises, et pour les finesses du chant : Chantal Santon, Eugénie Lefebvre, Martial Pauliat, Stephen Collardelle, Mathieu Lécroart, Etienne Bazola.
►Samedi 21 juillet, 20h CET, France-Musique : Léo Delibes, Kassya – Montpellier, Opéra Berlioz, 2018 ( durée 2h)
Une sorte de fatalité entoure Kassya, l’opéra inachevé de Léo Delibes. La Salle Favart, où il doit être créé, brûle, le compositeur meurt subitement en 1891, Massenet orchestre la version existante, qui sombre après huit représentations en 1893 ! En cause l’alliage des deux styles d’écriture ou le wagnérisme dominant ? Probablement les deux. A Montpellier, une équipe choc de chanteurs francophones ressuscite l’œuvre : Kassya la cruelle bohémienne (Véronique Gens), Sonia (Anne–Catherine Gillet), fidèle ami d’enfance du paysan Cyrille (Cyrille Dubois) et le redoutable Comte de Zevale (Alexandre Duhamel), pour ne citer qu’eux. Nous vous laissons découvrir la suite…
Festival d’Opéra de Munich
►Dimanche 8 juillet, 17h CET, Bayerischestaatsoper.tv : Richard Wagner, Parsifal – Munich, Bayerischestaatsoper, 2018 (durée 5h10) et toujours en ligne, BRKlassik-Radio
Pas de graal, ni de lance dans ce Parsifal, mais une scénographie sombre, voisine de réflexion sur la mort, préconisée à Pierre Audi par le peintre-sculpteur Georg Baselitz, avec qui il signe la mise en scène. Une conception scénique à dimensions humaine, intérieure, pour le premier Parsifal du chef Kirill Petrenko, qui s’affranchit des excès sonores traditionnels dans Wagner pour délivrer une musique de transparence et liquidité infinies, une admirable féérie poétique ! Dès lors, qu’il murmure ou fulmine, le chant de l’exceptionnel plateau vocal n’est jamais écrasé, toujours porté, avec Jonas Kaufmann (Parsifal), Nina Stemme (Kundry), René Pape (Gurnemanz), Christian Gerhaher (Amfortas), Wolfgang Koch (Klingsor) et Balint Szabo (Titurel).
►Lundi 23 juillet, 19h CET, BRKlassik-Radio : Joseph Haydn, Orlando Paladino – Munich, Prinzegententheater, 2018 (durée 3h)
Verbier Festival
Temps fort de partage et transmission pour les musiciens du monde entier, le Verbier Festival a vingt-cinq ans cette année. Les évènements sélectionnés sont en live-replay gratuits pendant trois mois sur medici.tv et Radio-Espace2 pour les 19, 21 et 26 juillet, plus le 3 août.
Pour le concert d’ouverture, la délicieuse Pretty Yende chante le « Glitter and be Gay » de Bernstein, dirigée par l’increvable Valéry Gergiev, nouveau directeur musical (19 juillet, 19h). Avec Miah Persson, Pavol Breslik, Peter Mattei et le chef Gabor Takacs–Nagy, nous aurons le cristal et le classicisme sévère de La Création de Haydn (21 juillet, 19h). Marc Minkovski dirige la « berceuse de la mort » de Fauré, son Requiem de consolation, ainsi qu’une cantate de Bach, avec Peter Mattei et Ying Fang (24 juillet, 19h). Une Adriana Lecouvreur éblouissante (Tatiana Serjan), une Princesse de Bouillon inflexible (Ekaterina Semenchuk), Zeljko Lucic (Michonnet), Marcelo Puente (Maurizio) et Gergiev dans la tragédie vériste de Cilea (26 juillet, 18h). Enfin, les masterclasses de Barbara Frittoli (26 juillet, 15h) et Thomas Quasthoff (28 juillet, 15h ), pour la mission pédagogique.
Une heure, une voix (samedi et dimanche, de 16h à 17h sur France Musique)
Plongée dans l’univers d’une voix de légende. La série compte des documents rares tirés des archives de l’INA.
► Samedi 7 juillet : Anne Sofie von Otter
► Dimanche 8 juillet : Carlo Bergonzi
► Samedi 14 juillet : Matthias Goerne
► Dimanche 15 juillet : Shirley Verrett
► Samedi 21 juillet : Gérard Lesne
► Dimanche 22 juillet : Jessye Norman – des lieder (Strauss) et mélodies (Satie, Chausson, Gounod) issus de ses récitals à Paris (1981) et Aix-en-Provence (1984), une Mort d’Isolde de 1981 avec Daniel Barenboïm, la Mort de Didon de Purcell (Opéra-Comique, 1984), le « Ritorna Vincitor » de son Aida parisienne de 1972 (ses débuts en France)…
► Samedi 28 juillet : Astrid Varnay – 25 minutes de l’Elektra de l’Opéra de Paris de 1975 aux côtés de Birgit Nilsson, Leonie Rysanek, sous la direction de Karl Böhm.
► Dimanche 29 juillet : Samuel Ramey – le duo Assur/Arsace dans Semiramide de Rossini à Aix-en-Provence en 1980, et surtout 30 minutes récemment restaurées par l’INA de Robert le Diable au Palais Garnier en 1985 (airs et duo de l’acte III ; air et final de l’acte V).
Toujours en ligne
. Depuis le 26 juin, Philharmonielive : Jonathan Dove, Le Monstre du Labyrinthe – Paris, Philharmonie, 2018 (durée 1h09)
. Depuis le 1er juillet, BRKlassik-Radio : Récital Joseph Calleja – Bad Kissingen, Kissinger Sommer, 2018 (durée 2h)
. Depuis le 4 juillet, France3-Replay et Culturebox : Fauteuils d’Orchestre – Festival d’Aix-en-Provence, 2018 (durée 2h45)
. Depuis le 5 juillet, France-Musique : Hector Berlioz, Requiem – Saint-Denis, Basilique, 2018
. Depuis le 5 juillet, Ö1-Radio : Récital Marlis Petersen – Schwarzenberg, Angelika-Kaufmann-Saal, 2018 (durée 1h30)