Parmi les huit œuvres proposées la saison prochaine à Toulouse, quatre font leur entrée au répertoire de la maison dont Lucrezia Borgia, dirigé par Giacomo Sagripanti, avec Annick Massis, souveraine française du belcanto qui fera ses débuts sur scène dans le rôle-titre. Finaliste au concours de Glyndebourne, Eléonore Pancrazi sera Maffio Orsini.
Autre entrée au répertoire, La Ville Morte de Korngold avec Torsten Kerl et Evgenia Muraveva consacrée à Salzburg l’été dernier, alors qu’elle remplaçait au pied levé Nina Stemme dans Lady Macbeth de Mtsensk.
Kopernikus de Claude Vivier sera mis en espace par Peter Sellars. En avril, on trouvera Sophie Koch dans le rôle très exigeant d’Ariane dans l’œuvre de Dukas Ariane et Barbe-Bleue. Jean-François Borras et Karine Deshayes se donneront la réplique dans Werther, mis en scène par Nicolas Joel, en juin.
Après vingt ans d’absence, Toulouse retrouvera La Traviata dans une nouvelle coproduction avec l’Opéra de Bordeaux. Le chef-d’œuvre de Verdi sera mis en scène par l’ancien directeur artistique du Lido, Pierre Rambert, et bénéficiera d’un double cast avec, entre autres, Anita Hartig et Nicola Alaimo.
Ariane à Naxos, mis en scène par le comédien Michel Fau, jouira d’un plateau vocal luxueux avec Catherine Hunold, Stéphanie d’Oustrac, Jessica Pratt et Philippe-Nicolas Martin, pour ne citer qu’eux. Enfin, le spectacle coproduit par le Palazzetto Bru Zane, Mam’zelle Nitouche, créé cette saison à Nantes, fera escale en mai à Toulouse.
En composant sa première saison dans cette maison, Christophe Ghristi a également souhaité donner sa chance à de jeunes talents français. Ainsi, on pourra voir sur la scène toulousaine Kévin Amiel, Catherine Trottmann, Norma Nahoun, Samy Camps ou encore la mezzo Eva Zaïcik, révélation lyrique des Victoires de la Musique classique 2018.
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