Pour l’Opéra de Paris, il avait conçu les décors et costumes de Parsifal, d’un Peter Grimes dont on espère (en vain ?) le retour et, peut-être plus contestables, du Roi Arthus, tous trois mis en scène par Graham Vick. A l’Opéra-Comique, on avait été renversé par l’inventivité visuelle constante de The Fairy Queen monté en 2010 par Jonathan Kent, tandis qu’au Châtelet, on avait des étoiles plein les yeux après avoir vu King Arthur du même Purcell, en 1995. A Glyndebourne, il avait transposé Hippolyte et Aricie dans d’immenses frigos, et les habitués du festival de Bregenz ne sont pas près d’oublier les gigantesques fragments de Statue de la Liberté qu’il avait été utilisés comme scénographie pour Aïda en 2009. Né en 1960, le Britannique Paul Brown vient de nous quitter, et c’est avec lui un univers esthétique unique qui disparaît, indissociablement lié à la scène lyrique depuis plus de trente ans.
Décès du décorateur Paul Brown
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Brève
28 novembre 2017
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