Cecila Giménez est devenue célèbre à 83 ans malgré elle. En 2012, cette artiste animée d’une foi profonde entreprend de restaurer une peinture représentant Jésus Christ dans l’église de Borja en Espagne. Le résultat est si éloigné de l‘original que son travail sera qualifié de « la pire restauration de tous les temps d’une œuvre d’art ». C’est cette histoire dont Andrew Flack a entrepris de faire faire un livret opéra en deux actes et douze scènes intitulé Behold the man (Ecce homo) et mis en musique par le compositeur américain Paul Fowler. Cependant, contrairement à la plupart des ouvrages lyriques, l’histoire se termine bien. Diffusée et largement moquée via les réseaux sociaux, la restauration de Cecila Giménez en attirant un nombre important de visiteurs curieux a relancé l’activité économique de Borja. Depuis, plus de 100 000 touristes venus du Monde entier aurait fait le pèlerinage dans cette petite ville de 5 000 habitants, à 60 km de Zaragoza, jusqu’alors négligée par les agences de voyage. Plus d’informations sur paulfowler.net/BTM.
De gauche à droite : la version originale de la peinture d’Elias Garcia Martinez, Ecce Homo ; avant restauration et après le travail réalisé par Cecila Giménez © AFP/Getty Images