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Encore un viol collectif pour Rossini à Londres

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Brève
30 juin 2015
Encore un viol collectif pour Rossini à Londres

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La donna del lago présentée à Covent Garden au printemps 2013 n’avait pas fait que des heureux. Cette fois, la nouvelle production de Guillaume Tell proposée par le Royal Opera House semble faire l’unanimité : c’est un ratage complet. Damiano Michieletto, à qui l’on doit pourtant d’admirables réussites au festival Rossini de Pesaro (La gazza ladra, Sigismondo), a conçu un spectacle dont l’agitation constante masque mal les difficultés du metteur en scène pour produire un récit cohérent et créer des personnages solides. L’action a été transposée dans la Bosnie des années 1990 (ce qui n’empêche pa l’apparition régulière d’un double de Guillaume Tell, en costume médiéval). Pendant le ballet, les soldats de Gesler déshabillent une jeune femme et se livrent à un viol collectif, comme dans La donna del lago. Hier soir, les spectateurs de la première n’ont pas manqué de manifester leur désapprobation, certains en quittant la salle à l’entracte, mais beaucoup d’autres par de violentes huées, l’un d’eux allant jusqu’à crier au chef d’orchestre, au début du quatrième acte : « Tony, tu devrais avoir honte ! ». Sir Antonio Pappano dirigeait pourtant une œuvre qui lui est chère, à la tête d’une belle distribution réunissant Gerald Finley, John Osborn et Malyn Byström, comme au disque. L’accueil sera-t-il aussi véhément lors de la diffusion de ce spectacle dans les cinémas du monde entier, ce dimanche 5 juillet ?

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Gerald Finley dans Guillaume Tell à Londres © Clive Barda

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