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Jonas Kaufmann, un Alvaro qui décoiffe

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Brève
28 décembre 2013
Jonas Kaufmann, un Alvaro qui décoiffe

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C’est bien connu, on ne change pas une équipe qui gagne. Jonas Kaufmann et Anja Harteros ont triomphé dans Don Carlos et dans Le Trouvère : pas question de s’arrêter en si bon chemin, et le duo se reforme à Munich pour un troisième ouvrage verdien, La Force du destin, diffusé ce soir en live streaming sur staatsoper.tv. On passera très vite sur la « mise en scène » de Martin Kušej, d’une indigence rare, qui n’apporte vraiment pas grand-chose par rapport à une version de concert, en dehors de décors assez laids et de l’inévitable scène d’orgie. Heureusement, les voix sont là, et quelles voix ! Vitalii Kovaliov est une bien belle basse, dénué des travers de la plupart de ses compatriotes, qui cumule les deux rôles de Calatrava et du Padre Guardiano (sans que la production cherche le moins du monde à masquer l’étrange ressemblance physique des deux personnages). Nadia Krasteva est moins enthousiasmante en Preziosilla, mais assume toute la vulgarité du rôle. Renato Girolami est le seul Italien de la distribution et campe un Melitone privé de tout effet comique. Ludovic Tézier chante admirablement, la violence de l’action l’arrachant à une placidité qu’on a pu lui reprocher par le passé. Anja Harteros est déchirante comme à l’accoutumée. Quant à Jonas Kaufmann, métamorphosé en gipsy king par une tignasse qui lui arrive au milieu du dos, il est un Alvaro tel qu’on en avait plus vu et entendu depuis longtemps, sans sombrage excessif du timbre et avec une italianità bienvenue.

 

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Jonas Kaufmann et Anja Harteros dans La Forza del destino © DR

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