On avait fini par en perdre l’habitude. Ce sont des acclamations, sans l’ombre d’une huée, qui ont accueilli la première des Puritains hier soir à l’Opéra de Paris. Une telle indulgence pour la mise en scène de Laurent Pelly, aussi squelettique que les décors de Chantal Thomas, peut surprendre de la part d’un public prompt à la bronca. Il faut croire que la direction fluide de Michele Mariotti et un quatuor de solistes, dont la vaillance rachète les quelques imperfections, ont suffi à museler les fauves. Compte rendu à suivre. [Christophe Rizoud]