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Vous connaissez La Cenerentola de Rossini, vous avez vu le ballet inspiré à Prokofiev par le conte de Perrault, vous savez que la Cendrillon de Massenet connaît depuis quelques années un regain de popularité, et vous avez peut-être même entendu parler de celle de Pauline Viardot, donnée récemment à l’Opéra-Comique. Mais voici que la firme suisse Claves nous révèle une autre adaptation encore, due à Frank Martin, Das Märchen vom Aschenbrödel, ballet chanté créé à Bâle en 1942 sous la direction de Paul Sacher. L’action est à la fois dansée et interprétée ou commentée par un quatuor de solistes vocaux (deux sopranos, une mezzo et un ténor). Une forme hybride qui vient s’ajouter aux différents essais de Frank Martin dans le domaine lyrique, aux côtés du Vin herbé, de Monsieur de Pourceaugnac et de Der Sturm, pour ne citer que quelques titres. [Laurent Bury]
Frank Martin, Le conte de Cendrillon, 1 CD Claves 50-1202, Clémence Tilquin, Alexandra Hewson, Varduhi Khachatryan, David Hernandez Anfruns, Orchestre de la Haute école de musique de Genève, direction : Gábor Takácz-Nagy, 68’07
