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Quand la mezzo-soprano britannique Allison Cook n’est pas la marquise de Merteuil dans Quartett de Luca Francesconi à Paris (voir compte rendu), elle est la duchesse d’Argyll dans Powder Her Face à New York. En 1995, à sa création, l’opéra de Thomas Adès s’était notamment fait remarquer pour la scène « explicite » où l’héroïne accorde une gâterie à un garçon d’étage, mais la production qu’en donne en ce moment le New York City Opera, due à Jay Scheib, a choisi de mettre les points sur les i en entourant les protagonistes d’une vingtaines d’hommes en tenue d’Adam, la chambre d’hôtel de la duchesse devenant ainsi une sorte de harem masculin. Les ébats de ce « corps de galants », dont on nous précise qu’un des membres faisait le poirier sur scène, entre autres joyeusetés, étaient filmés et projetés en direct sur la scène, durant les représentations données en février dernier. Passant du pieu au pieux, le NYCO présentera le mois prochain Mosè in Egitto. [Laurent Bury]
