Nous publions ce message dans son intégralité et sans commentaire.
« Monsieur, En réponse à votre publication au sujet du Médée au TCE, j’ai l’honneur de me présenter comme le chef de la meute de ceux que vous appellez « malappris ». Rien ne vous autorise à nous taxer ainsi si hâtivement si ce n’est votre position de Soviet Suprême autoproclamé du bon goût (typique de votre journal). La liberté d’expression que l’on protège en France et qui vous permet de griffonner vos papiers, nous permet notamment d’exprimer notre mécontentement lorsque l’on nous propose un spectacle indécent. En effet la mise en scène de cette Médée est une caricature de mauvais goût des spectacles contemporains : la vulgarité des propos ( sperme, connerie etc..) relève de la provocation gratuite, tout comme l’anti sarkozysme parfaitement déplacé. Mais tout cela ne serait rien car vous apprendrez que notre mécontentement se justifiait par le massacre de l’oeuvre de Luigi Cherubini, on ne fait pas ce que l’on veut d’une partition et de son livret : remplacer les récitatifs par des propos modernes vulgaires relève du crime contre l’Opéra et contre Médée en particulier. La réponse faite par M.Le Texier à nos huées est dans la digne suite de ce spectacle lamentable, le respect élémentaire de l’artiste vis à vis du public sans qui il ne serait rien l’invitait à se taire, mais rien n’effraie quelqu’un qui crache déjà au visage de Luigi Cherubini. Je vous invite donc à étudier l’Opéra et l’Art en général afin de méditer sur le sacré qui réside dans la beauté de l’oeuvre intacte. Vos raisonnements absurdes amèneraient à tagguer le Sacre de Napoléon pour le rendre plus « moderne ». Monsieur, l’évidence est là, vous n’êtes qu’un porc et ce que vous défendez la fange dans laquelle vous vous vautrez, veuillez agréer l’expression de tout mon mépris. »
Sans commentaire, donc.