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Peintre des Raboteurs de parquet et autres Périssoires, Gustave Caillebotte fut un impressionniste de la première heure. Lorsqu’il mourut en 1894, son frère Martial (1853-1910, à gauche sur la photo), qui avait étudié au Conservatoire de Paris avec Théodore Dubois, composa une Messe solennelle de Pâques dans laquelle il exprima son deuil, œuvre reflétant un certain wagnérisme dans son recours au leitmotiv. La partition, restée entre les mains de la famille Caillebotte, a été retrouvée par le baryton Benoît Riou, qui l’a communiquée à Michel Piquemal. Et le chœur région Vittoria d’Ile-de-France, qui fête cette année ses vingt-cinq ans, s’apprête maintenant à interpréter ladite Messe, dans une version réduite pour chœur, cordes, trompettes, trombones et harpes (l’orgue remplace la petite harmonie) le 15 février à Paris, en l’Eglise Saint-Eustache, et le 23 février au Théâtre d’Yerres. La Messe solennelle de Pâques de Martial Caillebotte a également été enregistrée à l’Eglise Saint-Roch, également avec l’Orchestre Pasdeloup : on peut y entendre, sous la direction de Michel Piquemal, la soprano Mathilde Verolles, le ténor Patrick Garayt, et la basse Eric Martin-Bonnet. Le disque paraîtra chez Sisyphe le 10 janvier 2013. [Laurent Bury]