La modernité de Puccini, vaste sujet… L’Opéra de Lyon a l’excellente idée de confronter Il Trittico, créé en 1918, à trois opéras courts, dus à des compositeurs allemands de l’entre-deux-guerres. Du 27 janvier au 13 février prochain, les trois volets du triptyque puccinien, donnés ensemble pour trois représentations, seront également visibles séparément, couplés à trois autres œuvres : au réalisme noir d’Il Tabarro répondra une variation plus légère sur le thème de la jalousie, Von Heute auf Morgen, de Schönberg (1930) ; au drame conventuel de Suor Angelica fera écho le conflit entre religion et désir dans Sancta Susanna, de Hindemith (1921) ; enfin, Florence servira de cadre à Gianni Schicchi comme à Une tragédie florentine, de Zemlinsky (1917). Et les metteurs en scène varieront également : à David Pountney est confié Il Trittico, cependant que John Fulljames se chargera du Schönberg et du Hindemith, la production conçue en 2007 par Georges Lavaudant étant reprise pour Eine Florentinische Tragödie (alors associé à Il Tabarro). L’Orchestre et les chœurs de l’Opéra de Lyon seront dirigés par Lothar Koenigs, avec entre autres solistes Werner Van Mechelen (Michele, Gianni Schicchi), Csilla Boross (Giorgetta, Angelica ) ou Natascha Petrinsky (La Frugola, La Zia Principessa, Zita). Et pour gagner des places, il suffit de répondre aux questions du jeu que propose le site http://festival-puccini.opera-lyon.com/le-festival.[LB]