Dimanche 3 avril, l’opéra de Besançon a créé l’événement, avec les débuts très attendus en Rigoletto de Ludovic Tézier. Pour cette prise de rôle marquante dans le parcours de tout baryton, le directeur du théâtre musical Loïc Boissier a réuni autour de lui une équipe artistique convaincante avec Cassandre Berthon en Gilda, Florian Laconi en Duc et Jean-François Verdier, parfait à la baguette. La bronchite, qui, selon l’annonce faite avant le spectacle, a touché Ludovic Tézier et sa Gilda au retour de New-York, a sans doute empêché le père et la fille d’être en pleine possession de leurs moyens et de donner, ici et là, les aigus optionnels de la partition. Le public, venu parfois de très loin, a, sans réserve, fait un triomphe mérité à Ludovic Tézier et à l’ensemble de la distribution. Il reste à espérer que les microbes ne gâcheront pas la deuxième partie de cette fête, ce soir, 5 avril à 20 h. Plus d’informations sur www.letheatre-besancon.fr. Compte-rendu à suivre. Jean-Philippe Thiellay