Il semble loin le temps où Olivier Merlin, ce délicat dandy, animait les colonnes musicales du Monde, comme semble révolu le temps où Alain Lompech faisait gentiment l’écart, sans machiavélisme ni cruauté, entre la rubrique Spectacles et la rubrique Jardinage. Aujourd’hui, le Monde –on le sait- est aux mains de Renaud Machart et de Marie-Aude Roux qui font gentiment régner la terreur dans l’hexagone lyrique. La dernière victime en date, c’est le pauvre Rollando Villazon qui -à l’occasion de ses débuts à la mise en scène, dans Werther, à Lyon- est assassiné “execution style” par Marie-Aude Roux. Le titre de l’article porte déjà la sentence : “Rollando Villazon malmène Werther” suivi de quelques courtoises observations de cette nature : “Mais c’est raté : le résultat est inepte, naïf, quand il ne frise pas le ridicule.“ Et voilà Villazon habillé pour l’hiver et pour les quelques saisons qui suivent car, spéculant sur la pérennité des problèmes vocaux de Villazon, Marie-Aude Roux ira jusqu’à s’essayer à la prédication : « C’est dire si ces premiers pas de metteur en scène, certes prévus il y a trois ans, prennent aujourd’hui des relents de reconversion professionnelle. » Aïe ! (HM)
Lire la réponse de Nicole Binant dans le CDL (la consulter)