Si le Barbier de Séville présenté à Sabratha samedi 16 mai fait sensation, ce n’est pas à cause de la distribution – la renommée des protagonistes, la soprano française, Marilyn Clement, le baryton italien Marcello Rosiello et le ténor Frederic Diquero, n’atteint pas encore des sommets – ni même à cause du lieu – Sabratha est pourtant l’un des plus beaux théâtres antiques de la Méditerranée – mais parce qu’un opéra n’avait pas été joué en Lybie depuis 40 ans. 1.500 personnes, des libyens essentiellement, sont attendues. La représentation a été organisée par l’ambassadeur français, Francois Gouyette, en collaboration avec l’institut français de la culture à Tripoli et avec la contribution de sociétés française travaillant en Lybie : Total, Vinci, BNP Paribas… « Nous voulons lancer un festival de Sabratha où serait exécuté le meilleur de la musique, de la danse et du théâtre européen ainsi que les meilleur de la musique lybienne » explique notre ambassadeur. Ce barbier de Seville en pose le premier jalon. Christophe Rizoud
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