Steven Cree dans Vivaldi, le prêtre roux
Antonio Vivaldi a eu un fils, disparu dans un naufrage à l’âge de 1 an en même temps que sa mère. C’est le scoop que dévoile Vivaldi, le prêtre roux, un téléfilm de deux heures présenté la semaine prochaine en avant-première à Monaco, avant d’être diffusé sur les écrans de plusieurs autres pays. A l’origine de cette révélation, un manuscrit de 1711 signé par le capitaine du Port de Gênes qui raconte une journée tragique du mois d’août où le Prêtre roux de Venise (sic) attendit sur le quai le bateau qui ramenait d’Angleterre sa maîtresse, Laura Padovan, et leur jeune fils. En vain. Une tempête eut raison du voilier et de tous ses passagers.
Il a fallu cinq ans d’enquête à Liana Marabini, historienne, bibliophile et réalisatrice du téléfilm pour retrouver le certificat de naissance de l’enfant, baptisé Antonio mais auquel son père, par attachement à l’église, refusa de donner son nom.
A la lumière de ce drame, on comprend mieux, par exemple, l’intensité stupéfiante de « Gelido in ogni verso », air chanté par le roi Farnace apprenant la mort de son fils dans l’opéra du même nom.
C’est à l’acteur anglais Steven Cree qu’il revient de coiffer la perruque – rousse – de Vivaldi tandis que Claudio Scimone et I solisti veneti se sont chargés de la crédibilité musicologique de la bande son. A noter aussi dans le rôle d’Alessandro Grimani, James Jagger, un autre fils de… Christophe Rizoud
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