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L’Opéra de Monte-Carlo

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Actualité
30 juin 2016

Infos sur l’œuvre

Détails

Féerique ! Surtout lorsque ses longs rideaux de velours cramoisi gansé d’or restent ouverts sur la grande bleue le temps que les spectateurs prennent place. Ce merveilleux théâtre avec vue sur la mer imaginé par Charles Garnier, étrenné en 1879, a donné à entendre la plupart des grands noms de l’histoire lyrique du XXe siècle : Nellie Melba, Enrico Caruso, Fédor Chaliapine, Lucienne Bréval, Tito Schipa, Régine Crespin, Renata Scotto, Luciano Pavarotti, Plácido Domingo, et tant d’autres… Après quatre années de travaux, restaurée dans toute sa splendeur, modernisée et désormais digne de son rang, la salle actuelle est inaugurée le 19 novembre 2005 pour l’intronisation du Prince Albert II. Au programme, une œuvre de circonstance : Le Voyage à Reims de Rossini.


Adresse : Casino de Monte-Carlo – B. P. 44 – MC 98001 MONACO cedex

Institution lyrique hébergée : Principauté de Monaco, sous le haut patronage de S.A.S. Le Prince Albert II

Site Web : www.opera.mc

Année de construction : 1878

Architecte : Charles Garnier

Style architectural : Napoléon III

Depuis l’an 2000, l’Opéra de Monte-Carlo dispose également d’une deuxième scène au Grimaldi Forum — centre de congrès,  dont la salle principale (environ 1800 places) a été conçue pour accueillir des spectacles dans des conditions optimales. Ce nouvel équipement permet de réaliser des coproductions ambitieuses, par exemple avec le Covent Garden de Londres ou les Chorégies d’Orange, que les dimensions restreintes de la Salle Garnier lui interdisaient jusque-là.

Répertoire de prédilection

Avec un net penchant pour les répertoires italiens et russes, Jean-Louis Grinda, directeur depuis 2007, s’est donné deux missions : relire les chefs-d’œuvre et faire découvrir au public des ouvrages peu connus. Afin d’équilibrer de brillantes saisons en respectant son budget, il a recours à toutes les possibilités offertes : productions importées clé en main, co-productions, productions maison exportables, versions de concert… Il pratique aussi un savant dosage de grands classiques du répertoire et d’ouvrages jamais représentés dans la principauté comme Jenůfa de Janacek et Cyrano de Bergerac d’Alfano (production de l’Opéra de Montpellier avec Roberto Alagna, fidèle de longue date à la scène monégasque). Ainsi a-t-on vu, récemment pour la première fois à Monaco, La Dame de pique et Mazeppa de Tchaïkovski, Russalka de Dvořák,  la sulfureuse Lady Macbeth de Mtsensk de Chostakovitch ou encore Une tragédie florentine de Zemlinsky. Deux opéras de Haydn ont fait leur entrée au répertoire : L’infedelta delusa et Il mondo della luna. Un répertoire aussi enrichi par Stiffelio de Verdi, avec José Cura dans le rôle-titre, et par Francesca da Rimini de Zandonai. Quant à la rare Amica de Mascagni, donnée en 2013, elle avait été créée in loco en 1905… mais jamais reprise. De même, l’Opéra Monte-Carlo a-t-il remis au jour Ernani de Verdi que le public monégasque n’avait plus vu depuis 1917, ou encore l’imposant Guillaume Tell de Rossini, donné en janvier 2015, après un siècle d’absence !

Le grand répertoire italien a évidemment la part belle avec La Traviata, Rigoletto, Un ballo in maschera, Turandot… mais aussi la rare Fanciulla del West. Cependant, Jean-Louis Grinda ne néglige pas la création (René Koering, Die Marquise von O en 2011). En 2012, il se tourne vers la comédie musicale, et signe une mise en scène de L’Homme de la Mancha de Mitch Leigh, un des succès de Broadway que Jacques Brel avait adapté en français en 1968… Expert pour « harmoniser les voix» entre elles, Grinda choisit les interprètes parmi les meilleurs artistes internationaux. Éclectisme, excellence et passion sont les maîtres-mots qui rendent chaque saison aussi excitante que la précédente : 2015-2016 : Norma, La Wally, Alcina, Le Joueur, Attila. Et, pour 2016-2017, Jean-Louis Grinda promet un voyage « sur les terres de Babylone, dans les rue de Séville, dans les châteaux d’Écosse ou de Thuringe, à Saint-Sulpice, ou dans les coulisses angoissantes d’un théâtre hanté… ». Aussi, plusieurs escales poétiques, sous forme de récitals.

Éducation : Pas de programme éducatif spécifique, mais une grande ouverture vis-à-vis de la jeunesse. Aux moins de 26 ans, un quart d’heure avant le début des représentations, l’Opéra Monte-Carlo offre des tarifs réduits dans la limite des places disponibles. Surtout, il propose un très motivant « abonnement jeune » permettant de découvrir à une date fixe trois spectacles ainsi qu’un ciné-concert (en option). Réduction de 60% sur le plein tarif.

Histoire

Au XVIIe siècle, la plupart des souverains européens donnent une place importante à la musique. Surnommé « le prince musicien », Antoine Ier Grimaldi (1661-1731) est un grand admirateur des fastes de Versailles. Il fait jouer à sa cour des œuvres françaises — particulièrement, celles de Lully — qui s’ajoutent au répertoire italien déjà très en vogue à Monaco. Durant la Révolution française, le prince régnant est emprisonné ; le palais est transformé en hôpital ; la femme de Joseph Grimaldi (fils d’Honoré III) meurt guillotinée en 1794. Il faut attendre le règne de Charles III en 1856 pour que la principauté prenne son essor économique grâce à la création du nouveau quartier de Monte-Carlo et à la construction du casino en 1858. Un traité signé en 1861 avec Napoléon III permet au prince d’obtenir une route carrossable qui relie Nice à Monaco et l’arrêt des trains à ses deux gares. Attirés par le climat méditerranéen et les tables de jeux, les riches estivants commencent à y affluer.

En 1866 le théâtre du premier casino est ouvert. Cependant, la scène et la salle sont trop exigües pour y donner des spectacles ambitieux. Le 10 décembre 1867, c’est Le 66 — opérette en un acte d’Offenbach — qui marque ses modestes débuts. On y joue ensuite des opérettes de Charles Lecocq et de Victor Massé. En 1872 et l’année suivante on donne, avec des coupures, quelques opéras : Le Songe d’une nuit d’été d’Ambroise Thomas, Roméo et Juliette, Faust de Gounod, et Don Pasquale de Donizetti.

En 1878, Marie Blanc, veuve de François Blanc et principale actionnaire de la Société des Bains de Mer, fait appel à Charles Garnier pour lui construire un nouveau théâtre en un temps record. Après huit mois et seize jours d’un chantier titanesque où plus de deux mille ouvriers ont travaillé jour et nuit, l’inauguration a lieu devant un parterre de personnalités en janvier 1879.

En 1892, le Prince Albert Ier nomme un directeur ambitieux et novateur, d’origine russe : Raoul Gunsbourg. Dès sa deuxième saison, les spectateurs monégasques vont assister, médusés, à la création scénique de La Damnation de Faust de Berlioz dans une mise en scène de Gunsbourg lui-même. Cette production géniale  sera exportée en Italie, aux Pays-Bas et à Paris ; elle connaîtra quelque 350 représentations et sera ensuite reprise à l’Opéra de Monte-Carlo, jusqu’en 1949 ! Avec la « Course à l’abîme », lorsque Faust et Méphisto galopent vers l’enfer, Gunsberg s’avère avant l’heure l’homme du siècle de l’image… Cependant, le théâtre ne possède pas les équipements nécessaires aux mises en scène spectaculaires voulues par son directeur.

En 1897, l’architecte Henri Schmit agrandit la scène, réaménage la loge princière, et améliore la visibilité en créant une corbeille.

La guerre de 1914-1918 ralentit la vie artistique de la principauté ; on programme seulement des reprises. Après-guerre, si le rythme des créations a diminué, certaines saisons (de trois mois seulement) affichent néanmoins vingt-trois ouvrages différents ! Deux événements connaîtront un retentissement mondial. D’abord, en 1925, la création de L’Enfant et les Sortilèges de Maurice Ravel, sur un livret de Colette. L’ouvrage lui avait été commandé dès 1917 par Jacques Rouché, directeur de l’Opéra de Paris. La genèse ayant été très  lente, c’est  finalement à Monte-Carlo que cette « fantaisie lyrique » est créée sous la direction d’un chef d’exception, Victor de Sabata. Les ballets ont été réglés par Diaghilev de mauvaise grâce — a-t-on dit — car le chorégraphe ne s’entendait pas avec Ravel. Quoi qu’il en soit, dans Le Gaulois, on lit « Une fois de plus, l’Opéra de Monte-Carlo a servi la cause de la musique française en donnant au monde un nouveau chef-d’œuvre ».

Entre 1940 et 1942, la Seconde Guerre mondiale provoque la fermeture du théâtre ; il est rouvert en 1943, mais Gunsbourg étant juif, il ne peut plus exercer de fonction officielle. Il retrouvera son fauteuil en 1946 et commencera sa saison en reprenant sa chère Damnation de Faust. À l’affiche Lily Pons dans Lucia et Lakmé, Geori Boué dans Thaïs et Roméo et Juliette. En 1951, une jeune chanteuse se fait remarquer dans Marguerite de Faust, c’est Régine Crespin. La même saison, Mado Robin enchaîne les vocalises de Lakmé, de Lucia ou du Rossignol de Stravinski.

Le 31 mars 1951, Raoul Gunsbourg se retire ; il est âgé de 91 ans. Durant plus d’un demi-siècle, sous le règne de trois princes, Albert Ier, Louis II et Rainier III, il aura assuré la continuité d’une politique artistique hors pair alliant la variété du répertoire (français, allemand, italien et russe) de toutes les époques ; il aura attiré à Monte-Carlo les plus grands chanteurs de son temps et découvert les futures célébrités, réunissant des distributions que même le Met de New York pouvait lui envier.

Le prince Rainier III  nomme alors Maurice Besnard, directeur de Radio Monte-Carlo depuis 1942. Durant quatorze années, sa programmation s’inscrira dans la continuité : œuvres nouvelles et  chanteurs d’envergure internationale. Dès sa saison inaugurale en 1953, devançant Paris, il présente en création française L’Amour des trois oranges de Prokofiev en version de concert (puis, la version scénique en russe avec Simone Couderc, Denise Duval et la basse Henri Médus, en 1956). Les distributions nous laissent aujourd’hui rêveurs ! On entend Inge Borkh dans Salomé et Le Vaisseau fantôme, Renata Tebaldi dans La Traviata et Tosca, Régine Crespin dans Tosca et La Maréchale du Chevalier à la rose, Leyla Gencer dans la Donna Elvira de Don Giovanni… Sans oublier Otello de Verdi présenté en 1954 avec le ténor Mario del Monaco face à Aldo Protti. Enfin, pour Le Chevalier à la rose, un trio de légende : Elisabeth Schwarzkopf en Maréchale, Lisa Della Casa en Octavian et Teresa Stich-Randall en Sophie ! À côté de plusieurs créations (voir ci-dessous), le répertoire reste classique.

En 1965, son successeur, Louis Ducreux, comédien, metteur en scène, directeur de compagnie et ancien directeur artistique de l’Opéra de Marseille, va rester en poste durant six saisons. Sa programmation offre de brillantes têtes d’affiches : la volcanique Virginia Zeani dans La Traviata, Renata Scotto dans Lucia de Lamermoor ainsi que les meilleurs chanteurs français d’alors, Régine Crespin, Mady Mesplé et Alain Vanzo…. On lui doit notamment la création, en 1970, de Madame de…, de Jean-Michel Damase sur un livret de Jean Anouilh, inspiré bien sûr par le roman de Louise de Vilmorin.

En 1972, Renzo Rossellini succède à Louis Ducreux, dans une structure administrative modifiée qu’il présidera durant cinq saisons. Pour débuter, rien que des valeurs sûres : Carmen, La Traviata, Tosca et Cosi fan tutte. Puis, la création de son propre opéra La Reine morte inspiré de l’œuvre de Montherlant disparu un an plus tôt. C’est un immense succès. Sa dernière saison en 1976 affiche Pelléas et Mélisande avec Georges Prêtre au pupitre et Gian Carlo Menotti à la mise en scène ; le chef-d’œuvre de Debussy sera considéré par la critique comme « un événement musicalement exceptionnel ». En 1977, Renzo Rossellini est nommé président d’honneur du comité de gestion et Guy Grinda devient directeur de production. De nationalité monégasque, cet ancien chanteur signera huit saisons à l’Opéra de Monte-Carlo dans un répertoire éclectique traditionnel de Mozart à Richard Strauss. Il invite les voix les plus prestigieuses : Lucia Valentini Terrani interprètera Rosine dans Le Barbier de Séville ; le ténor monégasque Alain Vanzo sera Des Grieux — l’un de ses meilleurs rôles —  dans Manon ; Placido Domingo chantera Otello ; Raïna Kabaïvanska Adrienne Lecouvreur et Tosca.

En 1984, le prince Rainier, fait appel au Britannique John Mordler qui, grâce à ses fonctions chez Decca et EMI, connaît personnellement les plus grandes stars internationales.

1988 : Luciano Pavarotti chante L’Elisir d’amore de Donizetti ; 1989 : Renata Scotto est engagée pour Fedora de Giordano ; 1996 : Placido Domingo interprète I Pagliacci de Leoncavallo ; 2004 : la grande basse bulgare Nicolaï Ghiaurov fait sa dernière apparition sur scène dans Aïda. John Mordler met aussi en avant des étoiles montantes comme Cecilia Bartoli, impétueuse Rosine d’un Barbier de Séville (1989) ou encore Roberto Alagna, Alfredo de La Traviata et Rodolfo de La Bohème. Le ténor reviendra en 1992 pour Roberto Devereux de Donizetti. Au faîte de sa gloire en 1999, il sera L’Ami Fritz de Mascagni avec Angela Gheorghiu comme partenaire, puis Le Trouvère en 2001.

John Mordler veut des mises en scène dignes des chanteurs qu’il invite. Pier Luigi Pizzi devient un habitué de la scène monégasque. Sa Traviata de 1989 est reprise dans le monde entier. Dans les années 1990, Pizzi signera une Carmen ainsi que plusieurs opéras de Rossini. John Mordler redonne également plusieurs des œuvres de Massenet créées en principauté : Thérèse en 1989, Don Quichotte en 1992 (avec Ruggero Raimondi et Gabriel Bacquier), Chérubin en 1996. Il faut ajouter un autre opéra de Massenet, Cendrillon, donné avec un vif succès en février 1995 dans une mise en scène féérique de Robert Carsen.

Au début des années 2000, afin de redonner à cette salle historique un rayonnement culturel international, une équipe est réunie « sur les traces de Garnier ». Rénovation du grand lustre de 5 mètres de haut avec ses 400 lumières et ses cinq tonnes de bronze ciselé ; nettoyage et réfection des peintures d’art au plafond ; reprise des stucs endommagés ; remise en  état des fresques et des ors sur les murs — selon les couleurs et les dorures d’origine, patinées pour ne pas être clinquantes. Également : réfection à l’identique des sièges, des moulures, des boiseries et du parquet de chêne. Afin de dissimuler les projecteurs motorisés qui éclairent maintenant la scène et la fosse d’orchestre, création au plafond d’une rosace ajourée, décorée de lyres et de motifs végétaux. Enfin, offert par les Amis de l’Opéra de Monte-Carlo, un nouveau rideau de scène, avec tambourins, lyres et feuilles de laurier entrelacées — réalisé selon les dessins de Charles Garnier pour le grand foyer de l’Opéra de Paris.

À l’extérieur, reconstruction des éléments de toiture et de la coupole ; création dans la roche sans utiliser d’explosif — pas question d’ébranler la salle —  d’un volume technique pour installer les équipements nécessaires au confort des spectateurs, des artistes et techniciens : climatisation, éclairages, systèmes de sécurité, sonorisation et vidéo. Aussi, aménagement des sous-sols pour les loges, le foyer et autres espaces fonctionnels nécessaires.

Créations

  • 1893, 18 février – Berlioz, La Damnation de Faust, première représentation scénique.
  • 1894 – Isidore de Lara, Amy Robsart, reprise un an après Covent Garden (avec Marcella Sembrich et Léon Melchissédec)
  • 1897 – Isidore de Lara, Moïna
  • 1899 – Isidore de Lara, Messaline
  • 1902, 18 février – Massenet, Le Jongleur de Notre-Dame
  • 1904, 18 février – Saint-Saëns, Hélène (avec Nellie Melba)
  • 1905, 14 février – Massenet, Chérubin
  • 1905, 16 mars – Mascagni, Amica
  • 1910, 19 février – Massenet, Don Quichotte (avec Chaliapine)
  • 1911, 14 mars – Saint-Saëns, Déjanire
  • 1912, 17 févrierMassenet, Roma
  • 1913, 4 marsFauré, Pénélope
  • 1914, 23 février – Massenet, Cléopâtre
  • 1917, 27 mars – Puccini, La Rondine
  • 1925, 21 mars – Ravel, L’enfant et les sortilèges
  • 1926, 11 février – Honegger, Judith (II)
  • 1937, 11 mars – Honegger et Ibert, L’Aiglon
  • 1953 – Prokofiev, L’Amour des trois oranges en création française
  • 1954 – 19 novembre, Rabaud, Le Jeu de l’amour et du hasard
  • 1959 – 28 février, Chailly, Le Rivage des Syrtes d’après Julien Gracq
  • 1961 – 25 avril, Grunenwald, Sardanapale, d’après Byron
  • 1961 – 19 novembre, Gillet, Il Visconte dimezzato (Le Vicomte pourfendu), d’après Italo Calvino
  • 1968 Renzo Rossellini, L’Aventurier
  • 1970 – Jean-Michel Damase, Madame de…, livret de Jean Anouilh inspiré du roman de Louise de Vilmorin
  • 1973 – Renzo Rossellini, La Reine morte livret inspiré de l’œuvre de Montherlant
  • 1992 – Sergio Rendine, Un Segreto d’importanza
  • 1996 – Lowell Liebermann, The Picture of Dorian Gray de
  • 2000 – Charles Chaynes, Cecilia, créé dans le cadre du festival Le Printemps des Arts au Grimaldi Forum
  • 2011 – René Koering, Die Marquise von O, d’après la nouvelle d’Erich von Kleist.

Meilleures places : Les 569 places (517 s’il y a un orchestre) auxquelles s’ajoutent 66 places réparties dans trois loges et deux balcons ont toutes une bonne visibilité. Aucune n’est vraiment loin. Les meilleures sont au centre à l’orchestre et aux trois premiers rangs de la corbeille.

Acoustique : déclarée parfaite à l’unanimité grâce aux matériaux utilisés, notamment son parquet de chêne. En dehors des spectacles lyriques, de nombreuses stars, comme Prince, Lionel Richie, Patti Smith, Peter Doherty, Jane Birkin, le légendaire groupe de rock YES, Lana del Rey ou encore Carla Bruni ont été ravies de se produire dans un théâtre au décor féerique leur procurant en même temps d’excellentes conditions techniques.

Tarifs : De 50 à 150 euros pour les soirées de gala des opéras avec mise-en-scène et de 40 à 110 euros pour les autres représentations. Plusieurs formules d’abonnement sont également disponibles.

Anecdotes

En 1937, L’Aiglon, opéra en cinq actes d’après le drame d’Edmond Rostand, voit le jour sur la scène monégasque, avec Fanny Heldy dans le rôle du duc de Reichstadt.  Le projet ayant été soumis à deux compositeurs, Arthur Honegger et Jacques Ibert. Ceux-ci décidèrent d’y travailler ensemble, si étroitement qu’ils se plaisaient à dire en souriant : « L’un a écrit les bémols, l’autre les dièses ».

Dans une France ruinée par la guerre de 1870, c’est grâce à un prêt de presque cinq millions de Francs Or, accordé en 1873 par la richissime Société des bains de mer, créée par François Blanc que le somptueux Palais Garnier de Paris avait enfin pu être achevé ! Par la suite, comme on l’a dit, Marie Blanc décide que seul Charles Garnier — auréolé de la gloire de son succès parisien — est capable d’adjoindre au casino une salle vraiment prestigieuse. Réalisé dans le temps record exigé, ce bijou est inauguré le 25 janvier 1879. En dehors de la présence de Sarah Bernhardt qui déclame un texte de circonstance, le programme composé d’airs d’opéras et pages symphoniques n’a rien eu de mémorable.

Code vestimentaire : Tenue de soirée de rigueur pour les soirées de gala. Tenue de ville pour les autres représentations.

Vestiaire : Gratuit et accessible dès l’entrée. Accueil aimable et service efficace.

Toilettes : Irréprochables et bien indiquées.

À l’entracte : Buffet-bar classique. Pendant l’entracte et après le spectacle possibilité de s’offrir une entrée au casino afin de profiter facilement de ses nombreux lieux de détente et de restauration.

Au cœur des salons de jeu,  on trouve des tables de Roulette européenne, Trente et Quarante, Black Jack, Roulette Anglaise, Craps, Poker Texas, Hold’em Ultimate…  Et, si votre cœur balance entre tables et machines à sous, les machines du Salon Renaissance et de la Salle Europe sont là pour vous recevoir. En été, la Terrasse Salle Blanche offre une superbe vue panoramique sur la riviera.

Le bémol : La difficulté de se procurer des places au dernier moment, mais n’est-ce pas la rançon du succès ?

Le dièse : L’acoustique de la salle, le confort du lieu et l’amabilité de l’accueil.

Accessibilité : Navettes depuis l’aéroport de Nice, Trains,  et important réseau de bus. Se renseigner sur le site internet de Monaco et à l’Office du Tourisme.

Salle Garnier
Parking du Casino
Forfait Opéra disponible sur présentation de votre place d’opéra auprès
des préposés du parking.

Grimaldi Forum
Parking du Grimaldi Forum
Si complet, se diriger vers le parking
du Larvotto.

Auditorium Rainier III
Parking Louis II
Parking du Grimaldi Forum

Boutique Non

Où dîner a proximité 

  • Esprit Brasserie et grande terrasse  à deux pas de l’opéra : Le Café de Paris.
  • Déjeuner ou dîner gastronomique : Le Louis XV d’Alain Ducasse dans un cadre luxueux à l’Hôtel de Paris.
  • Cuisines asiatiques dans une atmosphère feutrée et un riche décor rouge et or avec bar lounge et DJ : Le Bouddha Bar Monte-Carlo.
  • Spécialités italiennes dans une ambiance décontractée : Sapori Italiani (Palais Joséphine) Beausoleil.
  • Les restaurants du Casino : Le Train Bleu, Le Salon Rose, et le restaurant des Privés 

Où dormir à proximité

Du palace d’exception (Hôtel de Paris), au trois étoiles confortable (Novotel), l’offre est vaste et variée. A dix minutes à pied du Casino, vous pouvez aussi découvrir un quartier très vivant à Beausoleil (France) : Hôtel Olympia ou Adagio Apart’hôtel…

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