Nous célébrons cette année le centenaire du baryton Ettore Bastianini (Sienne, 24 septembre 1922 – Sirmione, 25 janvier 1967), une des plus sublimes « clés de fa » de la fine fleur du chant transalpin des années 1950. L’Associazione Internazionale Culturale Musicale Ettore Bastianini – (Présidente Angela Rigoli, assistée de Vito Stabile) lui rend hommage à travers de nombreux évènements dont voici les premiers :
- 15 février à 21h, sur Ameria-radio / cliquer sur « Stasera all’Opera », présentation du livre « Il mio pensiero per te » par leurs auteurs Luisella Franchini et Valerio Lopane, (en Italien, Cantagalli 2021-Sienne), recueil de toute la correspondance entre Manuela Bianchi Porro et Ettore Bastianini. C’est l’histoire d’un grand amour, souvent à distance, fait de rencontres, d’attentes, de départs ; depuis leur rencontre en 1957, sur la scène de La Scala – pendant les répétitions d’Adriana Lecouvreur, elle (17 ans) danseuse dans le ballet à l’acte III, lui (35 ans) dans le rôle de Michonnet – jusqu’en 1963 où Ettore Bastianini, atteint d’un cancer au larynx, la quitte… Plus tard Manuela l’aidera dans sa maladie jusqu’à son décès en 1967.
- 20 février à 21h – suivre lien ci-dessus – retransmission du Nabucco de Verdi, live de 1961 avec Ettore Bastianini, Mirella Parutto, Ivo Vinco Luigo Ottolini, Annamaria Rota et l’ Orchestra e Coro del Maggio Musicale Fiorentino, dirigés par Bruno Bartoletti.
- 9 avril à 16h, au Museo Internazionale e Biblioteca della Musica de Bologne, « Un Nido di Memorie », évènement public pour ce centenaire, conférence et présentation d’extraits totalement inédits du Rigoletto chanté par E.Bastianini en 1955 aux USA ; y participent Piero Mioli, Alessandro Mormile, Maurizio Modugno (musicologues), Luisella Franchini et Valerio Lopane (auteurs – cf. livre ci-dessus) et probablement Cecilia Gasdia.
- D’autres évènements vous seront communiqués ultérieurement, dont le Prix Ettore Bastianini, créé en 2017 (déjà reçu par Simone Piazzola et Nicola Alaimo), qui sera remis à titre posthume à Dmitri Hvorovstovsky, en novembre, avec une conférence sur notre baryton siennois dans le répertoire russe qu’il affectionnait particulièrement.