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A Genève, une saison 2024-25 sous le signe du Sacrifice

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Brève
24 avril 2024

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Aviel Cahn, présentant la prochaine saison du Grand Théâtre de Genève dont il est le directeur, précisait que le mot Sacrifices est utilisé ici au sens d’altruisme, d’oubli de soi, de don de sa personne pour le bien commun. Les saisons précédentes avaient pour thèmes, on se le rappelle peut-être, Faites l’amour, Mondes en migration ou Jeux de pouvoir pour l’actuelle qui vient de connaître son temps le plus fort sans doute avec le Saint François d’Assise de Messiaen.

La prochaine s’ouvrira avec Tristan und Isolde mis en scène par Michael Thalheimer dont le Parsifal avait sur la même scène fait grand effet. Gwyn Jones et Elisabeth Strid seront sous la baguette de Marc Albrecht, et l’impressionnant Tareq Nazmi sera Gurnemanz.

En octobre, ce sera une Clemenza di Tito, qu’on n’avait pu voir qu’en streaming lors de la saison 2020-21 à laquelle le public pourra enfin se confronter de visu. Mise en scène puissante (qui avait dirons-nous déconcerté certains) de Milo Rau. Bernard Richter revient dans le rôle-titre.

Gageons que la Fedora de Giordano (décembre) sera de facture plus classique. Mise en scène d’Arnaud Bernard avec Aleksandra Kurzak et Roberto Alagna, qui, chose étonnante, sera à l’affiche du GTG pour la première fois dans un opéra. Sous la direction musicale d’Antonino Fogliani.

Olesya Golovtsena fera ses débuts en Salomé en janvier, dans une mise en scène de Kornél Mundruczó, qui a donné à Genève de belles créations, Sleepless ou Voyage vers l’espoir. À remarquer : c’est Jukka-Pekka Saraste qui sera au pupitre.

Autre reprise d’un spectacle que le Covid voua au streaming, le Didon & Enée mis en scène par le collectif Peeping Tom et dirigé par Emmanuelle Haïm. Autre spectacle très fort, et dont l’audace fit couler beaucoup de salive… Marie-Claude Chappuis y sera à nouveau une superbe Didon.

Khovantchina sera donné dans l’orchestration de Chostakovitch, mais, pour la fin, celle de Stravinsky. On retrouvera l’équipe Alejo Pérez/Calixto Bieito, qui sur la scène genevoise avait déjà donné un spectaculaire Guerre et Paix de Prokofiev et un mémorable Lady Macbeth de Chostakovitch.

Autre création qui suscite la curiosité : un Stabat Mater de Pergolesi, entremêlé de pièces de Giacinto Scelsi (Three Latin Prayers et Quattro Pezzi pour orchestre), et donné à la cathédrale St Pierre, avec Jakub Józef Orliński et Barbara Hannigan (qui dirigera). Le tout dans une mise en scène et une scénographie de Romeo Castellucci !

Enfin, Karin Henkel posera son regard féminin sur La traviata, qui sera incarnée par Ruzan Mantashyan et Jeanine De Bique, toutes deux faisant leurs débuts dans ce rôle. On les verra semble-t-il ensemble, l’une étant le miroir de l’autre…

Côté récitals, on pourra entendre Jakub Józef Orliński, Lisette Oropesa, Benjamin Appl et, mis en espace, le Erwartung de Schönberg par l’incandescente Aušrine Stundyte.

Plus d’informations sur www.gtg.ch

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