Douze concerts lyriques, symphoniques – choraux et récitals sur quatre week-ends, du 07 au 30 juillet. Un évènement placé cette année sous un signe très particulier, son directeur-fondateur, Kader Hassissi, ayant disparu de façon brutale à l’issue du quarantième anniversaire du Festival. Sa partenaire de toujours, la directrice artistique Anne Blanchard, poursuit leur œuvre commune, avec le soutien d’équipes artistiques fidèles, qui ont tenu à être présentes pour un temps d’hommage qui fait la part belle à l’espoir, au plaisir musical et à la jeunesse.
Car Beaune, c’est l’histoire de passions au long cours avec des ensembles souvent révélés par le Festival au fil de ces quatre décennies. Paul Mc Creesh et son Gabrieli Consort and Players (le 7 juillet), William Christie et ses Arts Florissants (le 23) sont là depuis les touts débuts, cet été avec Purcell. Leonardo Garcia Alarcon (Theodora de Haendel le 8), Jean-Christophe Spinosi (L’Olimpiade de Vivaldi le 22), Marc Minkowski (Nouvelle Symphonie de Rameau le 29), Andreas Scholl en récital le 30, sont aussi parmi les piliers de la manifestation. Parmi les ensembles nés autour de Beaune, Le Cercle de l’Harmonie de Jérémie Rhorer propose le 15 juillet une mise en miroir des œuvres théâtrales de Fanny et Felix Mendelssohn, Les Epopées de Stéphane Fuget achèvent leur cycle Monteverdi avec Le Couronnement de Poppée le 14 et servent amoureusement les récitals de Paul-Antoine Bénos (le 16) et Eva Zaïcik (le 21), La Chapelle Harmonique de Valentin Tournet fait résonner le Te Deum de Charpentier et les marches de Philidor le 28. Débuts attendus in loco pour Camille Delaforge et son Caravaggio, dans un programme Vivaldi avec Anthea Pichanick le 9 juillet.
Petit secret pour les fins palais : les concerts des 8, 14, 22 et 29 sont précédés de dîners dans le cadre magique de la Chambre du Roy, avec dégustation des Grands Crus rares des Hospices.
