Avant sa publication officielle, la saison lyrique rémoise 2018-19 promet de satisfaire tous les publics. Quelques grands classiques et coproductions appréciées : Faust, visité par Nadine Duffaut, L’Enlèvement au sérail, mis en scène par Emmanuelle Cordoliani. un Macbeth, où Frédérique Lombart corrigeait les excès de Jean-Louis Martinoty, des productions en direction des familles (Le miroir d’Alice, de Thomas Nguyen, Un barbier, et A vos saveurs, de Karl Naegelen), des ouvrages divertissants (In the woods, de Stephen Sondheim, The beggar’s opera, venu des Bouffes du Nord, Les p’tites Michu, découvertes à Nantes il y a peu, L’Auberge du Cheval-blanc, repris de Metz). On retiendra également des bijoux plus rares : Maison à vendre, de Dalayrac (10 nov.) et Il mondo alla roversa, de Galuppi, monté par Françoise Lasserre (8 fév.).
Un surprenant récital : David Chevalier « Emotional Landscapes », où des chansons de Björk se mêlent au baroque, avec Anne Magouët ; de la musique française chantée par Hadhoum Tunc ; Les chemins de l’amour, occasion pour la mezzo Sophie Pondjicils de dialoguer avec Patrick Poivre d’Arvor ; un concert Voix nouvelles, qui permettra de retrouver Hélène Carpentier, Caroline Jestaedt, Eva Zaïcik, Kevin Amiel et Anas Séguin … Champagne !