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Dans le cadre du bicentenaire Wagner, l’Opéra de Leipzig a eu la bonne idée de remonter Die Feen, et le rôle principal a été confié à l’excellente Christiane Libor, qui l’incarnait déjà au Châtelet en 2009, dans la version dirigée par Marc Minkowski. Mais alors que Paris avait fait appel au metteur en scène espagnol Emilio Sagi, l’Allemagne s’est tourné vers une équipe francophone, le tandem formé par le Canadien André Barbe et le Français Renaud Doucet, dont on a pu voir à Strasbourg un Benvenuto Cellini et une Iphigénie en Aulide. Après les cinq représentations prévue à Leipzig (16 et 24 février, 7 et 20 avril, 24 mai), la production sera reprise à Bayreuth, mais seulement en version de concert, le 9 juillet. Das Liebesverbot aura plus de chance sur la colline sacrée, puisque le deuxième opéra de Wagner connaîtra les honneurs d’une version scénique, de même que Rienzi, autant d’œuvres qu’il aura fallu attendre cette année pour entendre à Bayreuth (non au Festspielhaus, mais à l’Oberfrankenhalle).