Alors que les anciens piliers de la Salle Favart évoquent avec nostalgie le bon vieux temps de la troupe, à laquelle Pierre Médecin avait tenté de redonner vie lors de son passage à la tête de ce théâtre, Jérôme Deschamps propose une nouvelle formule pour assurer la formation des jeunes chanteurs francophones : à partir de 2012-2013, chaque saison accueillera pour un an une dizaine d’artistes sélectionnés sur dossier, qui participeront à divers spectacles. Ces « académiciens » interpréteront de petits rôles dans Ciboulette (février) et dans Mârouf (mai), sans oublier divers concerts (intégrale des mélodies de Poulenc, airs et duos d’opérette, etc.). Et en avril 2013, c’est l’Académie de chant français qui assurera tous les rôles dans la production de Cendrillon de Pauline Viardot, sous la houlette de Mireille Delunsch. La troupe est morte, vive l’Académie ! [LB]