Demain 3 juin, remise du prix FEDORA pour l’opéra

Tous les ans, le Cercle européen des philanthropes de l’opéra et du ballet, alias FEDORA, décerne ses prix pour l’opéra (prix FEDORA-Generali) et le ballet (prix FEDORA-Van Cleef & Arpels). A chaque fois, il s’agit de récompenser le caractère innovant d’un projet de coproduction et de coopération de différentes nationalités et disciplines. L’an dernier, le prix était allé à Kein Licht, de Philippe Manoury, qu’on pourra voir à la fin de l’été dans plusieurs villes d’Europe, mais la création contemporaine n’est pas seule concernée. Parmi les quatorze projets en lice cette année, il y a bien sûr toute une série d’œuvres qui attendent encore de voir le jour, comme le très attendu Fin de partie de Kurtag à Milan, Marnie de Nico Muhly d’après Hitchcock, à l’ENO, Lazarus de Giorgio Battistelli ou Seven Stones, initialement prévu la saison dernière à Aix-en-Provence. Il peut aussi s’agir d’opéras rarement montés en Occident (Le Démon de Rubinstein à Barcelone, Le Pavillon d’or de Mayuzumi, à Strasbourg), ou de recréation d’œuvres anciennes (Le Ballet royal de la nuit par Sébastien Daucé, à Caen), ou même d’adaptations (The Barber d’après Le Barbier de Séville, au Théâtre des Champs-Elysées). Le jury inclut des personnalités du monde lyrique (des directeurs d’opéra, surtout, comme Pierre Audi, Peter de Caluwe, Caroline Sonrier, Joan Matabosch, mais aussi un chanteur, Ludovic Tézier). D’un montant de 150 000 euros, le prix sera remis demain samedi, dans le cadre du festival de Pentecôte de Salzbourg. D’avance merci aux généreux mécènes qui encouragent ainsi l’opéra sous ses formes les plus audacieuses.