Dernière programmation pour la pionnière de la musique baroque Anne Blanchard, alors que vient d’être nommé Maximilien Hondermarck, nouveau délégué général à qui est confiée la programmation du festival à partir de 2025. En attendant de connaître son projet pour la capitale du baroque, les festivaliers pourront piocher dans quatre week-ends de haut vol, du 5 au 28 juillet.
Fidèle à son travail inlassable de redécouverte d’œuvres, le Festival de Beaune invite cet été le contre-ténor Andreas Scholl à défendre le compositeur bohémien méconnu František Tůma (12 juillet). Autre découverte, ces Fêtes grecques et romaines de Colin de Blamont, opéra olympique ressuscité par Valentin Tournet (6 juillet). Raretés également à l’occasion de l’hommage conçu par Carlo Vistoli et Les Accents au castrat Antonio Bernacchi où se croiseront Haendel, Scarlatti, mais aussi Pollarolo, Schiassi, Predieri et Torri (28 juillet).
Festival haendélien de référence, Beaune s’empare en 2024 des deux tubes londoniens que sont Alcina (10 juillet) et Rinaldo (27 juillet), tous deux défendus par des équipes françaises (Les Epopées et Les Accents). Ce sera la prise de rôle d’Ana Maria Labin en magicienne. Gaëlle Arquez ouvrira le Festival avec un récital « Amor, furor » accompagné par le Cercle de l’Harmonie de Jérémie Rhorer (le 5 juillet). De la musique sacrée aussi, avec le Bach de Laurence Equilbey et d’accentus (7 juillet), la reprise du programme mythique de Paul McCreesh autour du couronnement d’un doge à Venise au XVIe siècle (14 juillet), ou les Coronation Anthems de Haendel par Hervé Niquet (26 juillet).
Petit secret pour les gourmets : les concerts des vendredi et samedi soir (5, 6, 12, 13, 19, 20, 26 et 27 juillet) sont précédés de dîners dans le cadre magique de la Chambre du Roy, avec dégustation des vins des Hospices de Beaune.
Plus d’informations sur festivalbeaune.com.
