Pour sa neuvième édition du 18 au 22 juillet, le Festival de Glanum continue d’accueillir le public sur le site archéologique du même nom à Saint-Rémy-de-Provence. Cette ambiance poétique aux vestiges romains, grecs et celtes fournit le cadre à une programmation qui ne cesse de se renouveler, mélangeant les cultures et les genres musicaux. L’esprit des musiques du monde s’empare alors des Bouches-du-Rhône. Ainsi, l’année dernière, le pianiste Thomas Enhco brouillait les limites entre jazz et musique classique lors d’un hommage à George Gershwin.
Avec Mathieu Herzog, le festival vient tout juste de nommer un nouveau directeur, qui sera à la hauteur de ces enjeux. Le chef d’orchestre de renommée internationale est également altiste et un orchestrateur accompli.
Au cours de cinq concerts, le public découvrira entre autres un projet de danse consacré à Carmen. La musique de Bizet, vue à travers le prisme de celle de Rodion Shchedrin et du jeune compositeur Ivan Julliard, viendra épouser une chorégraphie de Julien Lestel. L’ensemble Tsuzamen, sous la direction de Michel Piquemal, proposera un concert pluriculturel, faisant dialoguer la musique juive, arménienne et tzigane – un geste politique bienvenu par les temps qui courent. La soprano sud-africaine Pretty Yende donnera un nouveau souffle au plus beaux airs de Donizetti et Bellini, avant que le récital de la soprano Lise Nougier n’évoque « Ma première lettre d’amour ». L’événement se terminera par un spectacle gratuit en partenariat avec le Festival International des Orchestres de Jeunes en Provence, associé au Almere Youth Symphony Orchestra qui comprend non moins de quatre-vingt-dix jeunes musiciens néerlandais.
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