Parmi les récentes annonces de saisons, on compte celles de la Philharmonie et de ses formations résidentes. Si toutes offrent une large part à la voix, l’Orchestre de Paris se taille la saison prochaine la part du lion.
Monuments du répertoire autant qu’œuvres rares offriront aux grandes voix d’aujourd’hui l’occasion de surprendre, à l’image du concert de Renée Fleming mêlant lieder de Schubert et le rare Knoxville de Barber en février 2019, ou de Matthias Goerne interprétant les Six Monologues de « Jedermann » de Frank Martin en novembre 2018.
Sur des terres plus connues, nous retrouverons Ian Bostridge et Daniel Harding dans les Illuminations de Britten, ainsi que Stéphanie d’Oustrac incarnant la Cléopâtre passionnée d’un Berlioz dont nous fêtons le 150e anniversaire de la mort. Toujours chez Berlioz, c’est à Bryan Hymel que revient la partie de ténor solo du titanesque Requiem en février 2019. Christian Gerhaher sera présent aux côtés d’Albina Shagimuratova et d’Andrew Staples pour un War Requiem dirigé par le directeur musical de l’orchestre, évènement qui fera l’objet d’une tournée européenne en mai 2019. Renouvelant l’expérience réussie du Gerontius de décembre dernier, les couleurs de l’oratorio anglais seront défendues entre autres par Sarah Connolly et Mark Padmore dans A Child of Our Time de Tippett.
Enfin, le volet contemporain revient comme il se doit à Barbara Hannigan, qui assurera la création française du splendide let me tell you de Hans Abrahamsen en février 2019. Voilà, qui plus est, une alternative économique aux autres saisons lyriques parisiennes ».
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