Ténor fétiche de l’Opéra de Marseille cette saison – Rodrigo dans La donna del lago, Alfredo dans La traviata en attendant le duc de Mantoue dans Rigoletto en juin – mais aussi Fenton dans Falstaff à Monte-Carlo, Leicester dans Maria Stuarda en version de concert au Théâtre des Champs-Elysees et actuellement Léopold dans La Juive à l’Opéra des Flandres, Enea Scala s’apprête à relever en 2019-20 deux nouveaux défis : Otello de Rossini à Francfort et Hoffmann des Contes du même nom à La Monnaie. Deux rôles extrêmes, emplis de vaillance belcantiste pour le premier, d’un romantisme éreintant pour le second. N’est-ce pas trop un peu trop vite pour un jeune chanteur à ce stade de sa carrière ? Non ; si l’on en croit ses fans sur Twitter : « Enea, tout lui va » !