Né au Mans le 23 mai 1912, Jean Françaix aurait eu cent ans cette année. Sans doute pas assez sérieux pour attirer l’attention au même titre que Debussy, Massenet ou même Delius, le compositeur mort en 1997 a quand même mérité une commémoration officielle internationale (voir http://www.jeanfrancaix-centenaire2012.org). Parmi ces manifestations, il n’est guère question d’opéra. Rappelons pourtant que Jean Françaix est notamment l’auteur de cinq œuvres lyriques, la plus connue étant Le Diable boiteux, scène dramatique d’une vingtaine de minutes pour ténor et basse, d’après Lesage (1937). Suivirent L’Apostrophe (1940), La Main de gloire (1945), et Paris à nous deux ou le nouveau Rastignac, d’après Balzac, pour trois voix, chœur et quatre saxophones (1954). Mais se pourrait-il que l’ex-président Sarkozy ait interdit qu’on redonne sa chance à celui qui osa transformer La Princesse de Clèves de Madame de Lafayette en un opéra créé avec succès au Théâtre des arts de Rouen en décembre 1965 ? [Laurent Bury]
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