« J’aime ce lieu, les pierres de mille ans me parlent davantage que les grandes scènes » déclarait James Bowman à propos du prieuré de Froville. A mi-chemin entre Nancy et Epinal, la cité lorraine n’a pas encore la notoriété que son patrimoine appelle, malgré le rayonnement international de son festival, fondé en 1997.
Comme initialement prévu, la 9e édition du Concours international de chant baroque de Froville se déroulera les 11 et 12 septembre prochains. Malgré les restrictions liées à la pandémie – qui privent de compétition les candidats de l’Est européen, des USA, d’Amérique latine et d’Extrême-Orient – 18 chanteurs ont été sélectionnés pour la demi-finale, femmes et hommes en nombre égal, de six pays, du Canada à Israël. Ils présenteront trois airs, dont un avec récitatif, et un en français, pour être départagés par le jury. Six accéderont aux épreuves finales du lendemain (une aria de Bach, un air du XVIIIe avec récitatif, un air sacré, si possible du XVIIe S.).
Présidé par Franck-Emmanuel Comte (Le Concert de l’Hostel-Dieu), le jury associe Ophélie Gaillard, violoncelliste et animatrice de l’ensemble Pulcinella), Nicolas Kruger (pianiste et chef), Reinoud Van Mechelen, que l’on ne présente plus, et Claude Cortese (directeur de la production artistique à l’Opéra du Rhin). Les épreuves sont publiques, la demi-finale commencera à 10 h, le vendredi 11, à l’Eglise romane de Froville, la finale le 12, au château de Lunéville (chapelle), à 17 h. Plus amples informations sur le site https://www.festivaldefroville.com/presentation