Né un 14 août 1924, l’héritage du chef originaire de la région de Douai est plus vivant que jamais. Avec ses interprétations de références et ses collaborations exceptionnelles gravées pour l’éternité au disque, avec son art de la direction d’orchestre considéré comme le nec plus ultra du style français, avec son appétence pour le XIXe et le premier XXe siècle, Georges Prêtre décédé en 2017, a marqué de son empreinte les plus grandes maisons et les meilleures phalanges. La mémoire collective se souvient de sa Tosca avec Maria Callas (l’amie proche), de sa Bohème avec Mirella Freni en cette année Puccini, ou de ses collaborations avec Elisabeth Schwarzkopf, Mady Mesplé et Régine Crespin, mais aussi de l’éternel chef invité de l’Orchestre philharmonique de Vienne, y compris pour deux concerts du Nouvel An. Marquant dans le bel canto, son héritage est donc particulièrement puissant dans le répertoire français, et il a notamment brillé dans Bizet, Massenet, Offenbach, Messiaen, créant La Voix Humaine de Francis Poulenc (l’ami cher) en 1959 à l’Opéra Comique. Sa mémoire se confond avec un certain âge d’or de l’opéra et de la musique dite classique.
Georges Prêtre, cent ans après
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Brève
14 août 2024
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