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Comme prévu, Gérard Mortier ne voit pas d’un bon œil l’annonce du nom de son successeur, Joan Matabosch, d’autant qu’il aurait appris la nouvelle par la bande à la sortie du bloc opératoire. « J’ai un cancer mais je ne suis pas mort » s’est-il indigné quand on l’a informé que le Teatro Real, arguant de ses récentes déclarations à la presse (voir brèves du 5 et du 9 septembre dernier), envisageait son remplacement immédiat. De l’Allemagne où il est actuellement hospitalisé, il a déclaré, faisant allusion à sa maladie : « Je me bats sur tous les fronts, la vie est trop courte et je ne laisserai pas ruiner 40 ans de carrière ». Difficile de ne pas prendre son parti tant la manière de faire, que Mortier n’hésite pas à qualifier de « franquiste », apparaît pire qu’inélégante : inhumaine. [Christophe Rizoud]