Heureusement il y a l’Opéra Comique

Hier 22 septembre, l’Opéra Comique a annoncé sa saison 2020, dont certains petits malins avaient déjà pu deviner les grandes lignes. On savait qu’y serait donné le Macbeth Underworld de Pascal Dusapin, tout récemment créé à Bruxelles : c’est confirmé pour mars. Confirmée aussi, la reprise de Fantasio, qui sera enfin donné dans la salle qui l’avait vu naître (la recréation de 2017 avait eu lieu au Châtelet, pendant les travaux de la Salle Favart). Ajoutons-y au chapitre des spectacles déjà vus ailleurs Le Bourgeois gentilhomme monté par Jérôme Deschamps, donné à Versailles à la fin de la saison dernière. Arrivons-en donc aux vraies nouveautés. Paris pourra enfin applaudir Gaëlle Arquez en Carmen, dans une production signée Andreas Homoki, où elle aura pour principaux partenaires John Osborn, Nathalie Manfrino et Jean-François Lapointe. Un nouvel Hippolyte et Aricie verra le jour en novembre, dirigé par Raphaël Pichon, Sylvie Brunet-Grupposo ayant les yeux de Phèdre pour l’Hippolyte de Reinoud van Mechelen. Jadis pilier du répertoire maison, La Dame blanche fait son retour, et l’on peut supposer que Philippe Talbot en George Brown y connaîtra le même succès que dans Le Comte Ory. Laurent Pelly signera une nouvelle production de l’excellent Voyage dans la lune d’Offenbach. Et dans la catégorie création contemporaine, l’Opéra Comique présentera Fosse, « création immersive » pour soprano, choeur et instruments divers et variés, dans le cadre pour le moins inattendu du parking du Centre Pompidou… (plus d’informations sur le site de l’Opéra Comique)